Nombreuses sont les fois où dans l'histoire, on a pu apercevoir que les opinions divergeaient.
[...] Lorsque Darwin découvre que l'homme descend du singe, c'est la science qui nous enseigne la vérité. Mais il est vraisemblable que d'autres voies y parviennent comme le dialogue chez Platon qui a pour vocation de tourner le regard de l'individu vers cette vérité. Une vérité existe t-elle au delà des opinions propres ? Si cette vérité existe, alors le dialogue peut il réellement nous y conduire ? Afin de répondre a cette question, nous verrons tout d'abord que les sophistes ont renoncé a chercher une vérité car les opinions multiples ne peuvent se concilier. [...]
[...] Ceci est dommageable dans la mesure est nécessaire pour conduire correctement les affaires de la cité. Pourtant, le dialogue serait bien apte à atteindre cette vérité par delà les opinions et les vérités subjectives et formerait ainsi des hommes qui seraient efficaces dans la gouvernance de la cité. Seul les philosophes semblent comprendre que le débat est sans issue et c'est pourquoi ces derniers ne s'affrontent jamais mais au contraire, chacun se juche sur les épaules de ceux qui ont travaillé avant lui et tentent ainsi de construire leur chemin vers la vérité. [...]
[...] Les sophistes ont donc une vision stricte de la vérité : celle ci ne peut être recherchée dans la mesure ou aucune opinion n'est capable de concilier et de contenter toutes les opinions. Ainsi donc, les sophistes se résignent et pensent la découverte de la vérité comme une entreprise vaine car trop d'opinions s'opposent sur tout et qu'il est impossible de concevoir qu'il existe une opinion assez forte qui serait capable d'être la même pour tous. Il est impossible de transcender la multiplicité et la diversité des opinions. [...]
[...] Le dialogue va consister a retracer le chemin de l'allégorie de la caverne que Platon expose a la fin du livre 7 de la République. Cet échange commence donc, tels les prisonniers qui ne perçoivent que les reflets de la réalité, avec des acteurs qui s'attachent aux images, à l'apparence des choses et qui forment donc des opinions. Ces opinions peuvent être diverses et contraires mais ne doivent pas s'affronter pour s'imposer, au quel cas on tomberait dans le débat qui est stérile dans un objectif de recherche de la vérité. [...]
[...] Pour Platon, les sophistes sont des hommes qui présentent des opinions séduisantes pour le peuple et les font passer comme étant la vérité. En effet, les sophistes tendent a montrer qu'au delà des images, il n'y a rien, c'est a dire que pour les sophistes, il n'existe pas de vérité absolue mais une multitude de vérités qui sont portées par les opinions personnelles. C'est ce que montre Protagoras lorsque Platon l'interroge au sujet de la justice : c'est a bon droit, je le prétend, que les athéniens admettent tout homme a donner son avis sur la justice parce que tout homme a part à cette vertu (323b). [...]
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