La Vérité est une valeur que questionne l'homme parce qu'elle concerne nos idées, nos croyances, nos pensées. Déjà à la recherche de la Vérité, les philosophes antiques ont tenté de répondre à certaines questions existentielles ; mais en vain. La Vérité est notre idéal à tous et dire qu'elle est subjective serait paradoxal. En effet, à quoi bon dire "à chacun sa vérité" puisque cette affirmation fait, en elle-même, office de "vérité". Ne sommes-nous pas condamnés à ne jamais avoir aucune réponse ? L'homme ne connaît pas la Vérité, et sans doute cette dernière lui échappera toujours, pourtant, il dit désirer savoir (...)
[...] De la même manière, la vie des extra-terrestres (si elle existe, bien-sûr deviendrait épouvantable si l'homme la découvrait, parce qu'il l'exploiterait. L'homme a besoin de rechercher la vérité et puisqu'elle est souvent inaccessible et encore incompréhensible pour lui, il reste dans la recherche et aime cette recherche, il y prend plaisir. L'homme est-il à la hauteur de la vérité ? Est-il à la hauteur de s'en servir ? Non, ou en tout cas, pas pour toutes les vérités, pas encore. [...]
[...] L'homme serait alors un être vide, sans vie, sans but, ni passion. Peut-on aimer la vérité sans la connaître Telle était la question à première vue paradoxale du sujet à laquelle nous avons tenté de répondre oui malgré les contraintes et les limites que nous avons exposées dans notre première partie. Oui, nous pouvons aimer ce que nous ne connaissons pas, puisque nous pouvons aimer SEULEMENT ce qui nous manque. Nous désirons ce que nous n'avons pas. Et l'homme éprouve toute sa vie le besoin de rechercher la vérité, parfois en vain. [...]
[...] Malgré ce qu'on pourrait croire, l'homme est capable d'aimer une vérité qu'il ne connaît pas [encore]. En tout cas, il faudrait qu'il en soit capable parce que sans ce désir de savoir, l'homme ne rechercherait rien, donc ne connaîtrait logiquement aucune vérité. Ce que l'homme ignore encore est ce qu'il n'a pas encore réussi à imaginer. Mais toutes les vérités d'aujourd'hui sont, un jour, nées de croyances, de suppositions et d'ignorance ! En fait, n'est-ce pas ce désir de recherche de vérité qui prime sur la vérité en-elle même et qui la rend de jour en jour plus accessible et peut-être même plus objective? [...]
[...] On ne peut aimer et rechercher ce qu'on ne connaît pas. L'homme cherche alors ce qu'il connaît ou l'idée qu'il a de la vérité et puisqu'il ne sait vraiment renoncer à sa vérité, on ne peut pas dire qu'il aime vraiment La vérité. Pourtant, à ces certitudes, s'amorce un nouveau problème : l'homme n'est-il pas sans cesse désireux de vérité ? Si. En effet, l'homme cherche toujours à savoir la vérité. C'est la Genèse, passage de la création dans la Bible, qui nous confirme cette passion humaine pour la vérité. [...]
[...] Effectivement, n'aime t-on pas rechercher la vérité plutôt que de la connaître ? Ainsi Platon, lui-même, pense que l'on ne peut désirer que ce qui nous manque. Ce que l'on possède, ce que l'on sait déjà n'a plus aucuns intérêt dans le sens où la connaissance n'amuse plus l'homme, ne lui fait plus désirer l'apprendre. La connaissance, n'assigne donc plus aucune énergie particulière à l'homme. Platon souligne alors le fait qu' aimer ce dont on n'est pas encore pourvu et qu'on ne possède pas [la connaissance], c'est souhaiter que dans l'avenir ces choses là nous soient conservées et restent présentes Aimer la Vérité c'est vouloir la connaître, même si finalement, l'homme pourrait se contenter de la chercher toute sa vie, de la désirer. [...]
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