La vérité qualifie un discours, une proposition, un énoncé ; ceux-ci sont susceptibles d'être vrai ou faux. Ce ne sont pas les choses qui sont vraies ou fausses, elles sont ce qu'elles sont, mais ce qu'on en dit qui est vrai ou faux. L'homme, en tant que collectivité ou individu, a-t-il une influence sur la véracité de ce qu'il dit d'une chose ? Cette vérité peut-elle dépendre de lui ?
Il semble que les vérités qui nous viennent des sens ne dépendent pas de nous. En effet, la sensation a pour origine un élément extérieur sur lequel nous n'avons aucun contrôle. Au contraire, il s'avère qu'en mathématiques, les vérités viennent de nous. Elles sont construites par la raison humaine (...)
[...] Pour Leibniz, philosophe mathématicien inventeur du calcul différentiel, les mathématiques sont des sciences de l'imaginaire Etant formaliste, pour lui, au départ de toute théorie mathématique il y a inventions de vérités (les axiomes) puis la raison prend le relais pour les théorèmes. Cela signifie imaginer des vérités puis en déduire rationnellement d'autres. De nouveau, ces propos montrent le rôle de l'homme dans les vérités mathématiques. D'une part, dans l'invention des axiomes qui viennent de l'imagination humaine. D'autre part, dans la déduction rationnelle d'autres vérités qui met en jeu la raison. [...]
[...] Ainsi, les vérités mathématiques dépendent de nous à leur création. Elles viennent de la raison humaine, voir de son imagination pour en poser les fondements. Ensuite, leur application pour résoudre un problème (c'est- à-dire en trouver la solution donc la vérité) ne dépend plus de nous en tant qu'individu. Enfin, les vérités scientifiques expérimentales semblent être un compromis. Une part dépend du réel, c'est l'expérimentation. Le scientifique ne peut influencer les résultats d'une expérience s'il veut en tirer une conclusion correcte. L'autre part la théorie, dépend directement de nous. [...]
[...] La formule à chacun sa vérité peut s'appliquer à l'interprétation des sensations qui dépend de l'individu, de par sa culture et son éducation, mais aussi par son caractère. Le fait d'aimer telle ou telles odeur par exemple. Ainsi, la vérité sensible au sens le plus abstrait qu'est celui des sens ne dépend pas de nous. Ce qui la provoque, nous n'avons aucun contrôle dessus. C'est la partie physique de cette vérité, la sensation. Par contre, l'interprétation psychologique de cette vérité dépend de l'esprit de l'individu, influencer par la collectivité. [...]
[...] Broquin-Lacombe La vérité dépend-elle de nous ? Céline TS1 La vérité qualifie un discours, une proposition, un énoncé ; ceux-ci sont susceptibles d'être vrai ou faux. Ce ne sont pas les choses qui sont vraies ou fausses, elles sont ce qu'elles sont, mais ce qu'on en dit qui est vrai ou faux. L'homme, en tant que collectivité ou individu, a-t-il une influence sur la véracité de ce qu'il dit d'une chose ? Cette vérité peut- elle dépendre de lui ? [...]
[...] Cette vérité sensitive physique ne dépend pas de nous. Cependant, l'interprétation de la sensation, elle, dépend de nous. Ici, dépendre signifie interprétée comme une autre vérité. D'une part elle dépend de l'individu : si son corps ressent la sensation, c'est son esprit qui l'interprète, qui en déduit une autre vérité. Par exemple, un son est reconnu comme particulier (musique, téléphone ) par notre esprit. A l'origine, la vérité est j'entends un son et cela ne dépend pas de moi. Puis c'est mon téléphone cette nouvelle vérité, obtenue grâce à la vérité initiale dépend de moi. [...]
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