Tous les domaines de la Philosophie sont concernés par la vérité : épistémologie, morale, politique, art, sciences, psychologie, etc.
Deux sens possibles :
- Vérité par opposition au mensonge : dire le faux tout en sachant ce qui est vrai.
- Vérité par opposition à l'erreur.
La vérité, c'est l'adéquation entre l'intellect et les choses (...)
[...] La société grecque a valorisé certains principes par rapport à d'autres (l'être par rapport au devenir par exemple). La société essaie de dresser l'homme. Les bêtes noires de Nietzsche sont Socrate et le christianisme, qui impose une morale qui empêche les instincts vitaux. Pour Nietzsche, il n'y a ni valeur absolue ni valeur transcendantale au-delà, immanent, inhérent, au cœur de la chose). La société occidentale a glorifié des valeurs comme si elles existaient, transcendantes. Or tout cela n'est que le fruit de l'histoire. Les valeurs s'expliquent par leur fonction. [...]
[...] Dilthey (allemand, XIXème siècle) la compare à la distinction entre expliquer et comprendre : - Expliquer (étymologiquement : déplier) : mettre en évidence le lien entre un phénomène et sa cause. ( Sciences exactes (physique etc.) - Comprendre (étymologiquement : unifier, saisir, ramener à l'unité d'un sens) : on prend ensemble e qui est fait et l'intention des acteurs : il n'y a pas de lien mécanique entre la cause et l'effet. Il faut interpréter (on comprend la colère d'un homme en tenant compte de sa psychologie). ( Sciences humaines. Il y a aussi interprétation dans le domaine artistique. Conclusion I. [...]
[...] la caverne etc.). Selon Platon, il faudrait pouvoir se détacher du sensible (donc du corps) pour pouvoir atteindre une vérité intelligible. Le critère de l'évidence rationnelle Descartes (français, XVIIème) veut fonder le savoir, trouver la vérité en trouvant un critère du vrai. Sa méthode est nouvelle : au lieu de prendre des trucs anciens et d'y rajouter d'autres trucs (=cumulatif), Descartes se débarrasse de tout, doute de tout et regarde ce qu'il reste table rase). Tout ce qui peut être remis en cause n'est pas seulement incertain mais peut être faux. [...]
[...] Quelque chose d'autre de ces données en résulte nécessairement par le seul fait de ces données (fondés par Aristote). Formé par deux prémisses (majeure et mineure) et une conclusion : Tous les hommes sont mortels. Socrate est un homme. Socrate est mortel. Il ne faut pas confondre la validité logique et la vérité. La vérité est-elle subjective ou objective ? Subjective D'après les sophistes, les sensations sont variables d'un individu à l'autre, elles produisent des jugements et des perceptions différentes. On accède au réel par les sens, or les sens sont variables. [...]
[...] Principe du prouve ta preuve La vérité n'est donc jamais universelle, il n'existe pas de vérité. Montaigne (français, XVIème siècle) était un sceptique moderne. D'après le scepticisme, les conflits avec autrui viennent du fait que certains pensent avoir raison. Les dogmatiques pensent qu'il existe une vérité donc ils pensent avoir raison, ce qui engendre des querelles. Avec le scepticisme, il n'y a pas de vérité, donc pas de querelle : ataraxie (absence de troubles dans l'âme). Plus rien ne vaut donc tout se vaut, relativisme. [...]
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