Dissertation de philo avec quelques erreurs mais très satisfaisante selon mon professeur. Le plan utilisé est: I- La vérité est néfaste II- La vérité est pesante mais bénéfique III- La vérité permet d'affranchir nos limites. Les connaissances mobilisées sont tirées de mon cours sur la vérité et parfois d'internet.
[...] En effet, l'expression « Toute vérité n'est pas bonne à dire » est très représentative de ce ressenti car l'illusion qui permet de nous réconforter, est souvent préférable à une vérité qui dérange. Afin d'illustrer cette frustration, Freud introduit 3 blessures narcissiques de l'Homme en raison de découvertes scientifiques. Premièrement, l'héliocentrisme, de Copernic, lorsque l'Homme apprend qu'il n'est pas au centre du Monde. Puis, l'évolutionnisme, de Darwin, quand l'Homme est inscrit dans la lignée de l'animal et avec l'inconscient, qui témoigne du manque de transparence de l'Homme avec lui-même. La vérité est donc réfutée mais non réfutable. [...]
[...] Est-il plutôt de l'ordre du court terme ou du long terme ? Dans un premier temps nous allons donc voir en quoi la vérité peut apparaître comme néfaste. Puis, nous verrons comment cette vérité s'avère pesante mais bénéfique. Enfin, nous analyserons comment elle peut, à l'inverse, permettre d'affranchir nos limites. Tout d'abord, dire la vérité a tendance à apparaître comme une action néfaste. En effet, il paraît nécessaire, dès le début, de songer à ne pas confondre la vérité avec la réalité, puisque la réalité ne peut être considérée comme vraie ou erronée que du moment où l'on y porte un jugement. [...]
[...] Il parle de quatre préceptes : il commence par l'évidence, pour se baser sur ce qui paraît évident selon nous ; puis, l'analyse, qui consiste à décomposer les difficultés en des éléments plus simples ; la synthèse, pour laquelle il s'agit de recomposer la connaissance en déduisant les vérités les unes des autres et le dénombrement, pour vérifier que l'on a rein oublié. Finalement, on ne peut pas vraiment se passer de l'idée de vérité puisque dès que l'on parle, on parle « en vérité », mais est-il toujours moralement louable de rechercher la vérité ? Par exemple, face à une situation de voyeurisme ou de curiosité excessive, est-elle acceptable sachant qu'elle empiète sur la vie privée d'autrui ? [...]
[...] Au final, ceci renvoie au critère d'évidence car en mathématiques, les critères d'évidence sont les Axiomes, les propositions logiques de base évidente ; et les Postulats, utilisés en géométrie. L'évidence n'est donc pas seulement le résultat de la démonstration mais aussi sa base, car les sciences reposent souvent sur des vérités premières qui ne sont pas déduites et sont elles- mêmes évidentes. Ainsi, la logique porte sur la forme du discours, elle permet d'écarter l'incohérent mais ne garantit pas le vrai pour autant. [...]
[...] Que vaut-elle donc ? Sa recherche a-t-elle un sens ? Par ailleurs, sa recherche est particulièrement complexe, et a souvent été critiquée par divers mouvements philosophiques. Ainsi, il paraît absolument impossible de qualifier quelque chose de « vrai », sachant qu'il suffirait d'un seul contrexemple pour réfuter cette affirmation. Suivant cette logique, nombreuses sont les critiques émises par les Sceptiques, ce sont les individus défendant le Scepticisme, il s'agit de l'attitude qui consiste à suspendre son jugement et à refuser d'affirmer quelque chose. [...]
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