Le lexique argotique apparaît toujours avec une prononciation à la langue parlée, ressentie comme relâchée et non correcte à cause des réductions des phonèmes dans la chaîne parlée qui n'existent pas dans la langue standard. Selon Georges Straka on peut distinguer six niveau de prononciation du français, le niveau inférieur, la prononciation argotique, l'éloignant le plus de la forme (...)
[...] Lacks cette variable est dépendante de l'environnement phonologique. Le français évitant presque systématiquement les suites de trois consonnes , la consonne liquide a plus de chance d'être prononcée devant la voyelle (la pauvr(e) enfant) et en finale absolue (la pauvre) que devant consonne (la pauv(r)(e) petite) la chute aura donc une valeur sociolinguistique plus forte dans cette dernière position. La chute des occlusives devant / r / Ce trait concerne plus particulièrement les consonnes sourdes dont le lieu d'articulation est proche de / r / : tu crois, pourquoi . [...]
[...] L'emphase et la fin des phrases prosodiques constituent les conditions d'émergence les plus typiques des allogements, mais les voyelles et les consonnes qui forment la syllabe peuvent aussi contribuer à ce que certaines séquences de parole soient perçues comme longues , alors que d'autres paraisssent courtes en comparaison. L'allogement de la première syllabe et le racourcissement de la dernière ne sont pas caractéristiques seulement pour la parole des élèves issus de l'immigration ( africaine, malghrébine . ) mais aussi pour celle des filles et des garçons français. B.Conein et F.Gadet[17] font remarquer ce phénomène comme il s'agit d'un trait héréditaire et non pas d'un ralentissement avant la pause ou d'un accent de phrase. - Les groupes de consonnes sont aussi fréquemment réduits à la première. [...]
[...] Ce phénomène peut - être associé à l'articulation de / r vélaire, très fricatif puisque certains traits articulatoires de la consonne disparue semblent se rapporter sur le / r D'ailleurs, les jeunes ne le réalisent pas tous sur les mêmes mots. L'absence de la liaison facultative Comme le remarque F. Gadet, l'absence de la liaison[10] est indicateur sociolinguistique explicitement très fort Du fait que la liaison fait référence à l'écrit, elle révèle le contrôle qu'exerce le locuteur sur son discours ainsi que ses compétences linguistiques. [...]
[...] Les variations phonologiques dans le langage des jeunes Le lexique argotique apparaît toujours avec une prononciation à la langue parlée, ressentie comme relâchée et non correcte à cause des réductions des phonèmes dans la chaîne parlée qui n'existent pas dans la langue standard. Selon Georges Straka[1] on peut distinguer six niveau de prononciation du français, le niveau inférieur, la prononciation argotique, l'éloignant le plus de la forme écrite. Dans le langage des jeunes on peut trouver les suivants changements : a ) La postérisation de / a / > / ɑ / La postérisation de / a / en / ɑ /est favorisée par le contexte puisqu'elle est plus fréquente devant / r / uvulaire ( marre, histoire ) et en syllabe finale accentuée. [...]
[...] Amar, Léa Les stétéotypes de la langue des jeunes chez Jamel Debbouze , maîtrise de sciences du langage, sous la direction de Margaret Bento, Université Paris V - René Descartes, juin 2000. Léon, Pierre Phonétisme et prononciation du français , Paris, Nathan Université p.133 Duez, Danielle et Casanova, Marie Hélène Organisation temporelle du parler des banlieues, Actes du colloque "Touche pas à ma langu Skolê, Cahiers de la recherche et du dévellopemet p - 58 Fagyal, Zsuszanna La prosodie du français populaire des jeunes : traits héréditaires et innovateurs, Paris, Le français d'aujourd'hui, 143 spécial " Français de l'école et langues des élèves : quel statut, quelles pratiques ? [...]
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