Morale conventions valeurs
Les valeurs morales sont des principes comportementaux auxquels les hommes doivent se plier pour avoir bonne conscience. En théorie, agir moralement, c'est faire ce qui me semble bien et fuir ce qui me parait être mal. Une convention, par définition, est un accord, un pacte conclu. Nous nous demandons alors si ces valeurs morales qui nous sont présentées depuis toujours comme des conventions relatives au passé n'auraient pas pour certaines une dimension naturelle, c'est-à-dire innée. D'une part, il y aurait des valeurs qui relèvent de la raison, d'un apprentissage et d'autre part, il y aurait des valeurs dites naturelles, qui relèvent de notre sensibilité.
[...] Ici, les valeurs morales freinent donc notre liberté de penser et de s'exprimer. Ce serait comme une forme de censure. Nous en arrivons donc à nous demander quelles sont réellement les valeurs auxquels l'homme a tendance à croire naturellement, lorsqu'aucune loi ne le contraint à croire autre chose. Faut-il envisager que la morale ne dépende pas de l'histoire mais de l'évolution naturelles des hommes. D'après Jean Jacques Rousseau, la moralité n'est pas le résultat d'une réflexion ou d'un apprentissage, c'est avant tout ce qui résulte de nos sentiments. [...]
[...] C'est-à-dire que notre moralité naturelle fais notre force et va de paire avec nos affections envers autrui. Puisque c'est notre relation avec d'autres hommes qui nous poussent à exprimer des sentiments de pitié ou de compassion. La question était de se demander si les valeurs morales étaient des conventions, c'est-à-dire qu'elles nous venaient d'un apprentissage ou non, et au terme de ce développement nous pouvons dire que toute la nature de l'homme le pousse à ressentir certain sentiment comme la justice et la vertu comme le disait Rousseau. [...]
[...] Lemery Ysoline Les valeurs morales ne sont-elles que des conventions ? Les valeurs morales sont des principes comportementaux auxquels les hommes doivent se plier pour avoir bonne conscience. En théorie, agir moralement, c'est faire ce qui me semble bien et fuir ce qui me parait être mal. Une convention, par définition, est un accord, un pacte conclu. Nous nous demandons alors si ces valeurs morales qui nous sont présentés depuis toujours comme des conventions relatives au passé n'auraient pas pour certaines une dimension naturelle, c'est-à-dire innée. [...]
[...] Nos croyances morales semblent être l'objet d'une transmission et d'une éducation. Une éducation d'abord parentale, ce sont nos parents qui nous apprennent dés l'enfance ce qui doit être considérer comme appartenant au bien ou au mal. Par exemple, un enfant n'aura pas conscience dés l'âge de 3 ou 4 ans ce qu'il peut ou ne peut pas faire. Il ne saura pas tant que ses parents ne lui auront pas inculqués que la politesse consiste à dire bonjour, au revoir, merci et s'il vous plait, il ne saura pas de lui-même qu'il faut demander pardon s'il commet une erreur puisqu'il n'aura pas même conscience que s'en est une tant qu'il ne l'aura pas appris. [...]
[...] Et pour ce qui est du bien et du mal, un enfant préfèrera être blottit contre sa mère plutôt que d'être puni. Rousseau ajoute : Nous pouvons être des hommes sans être savants. Cette citation nous montre bel et bien que ce qui est aussi appelé l'instinct de l'homme est parfaitement indépendant de la raison. Cet instinct qui fait naitre en nous des sentiments de justice et de pitié est naturel et relève donc de notre sensibilité et non pas de notre raison. Et la raison ne doit en aucun cas étouffer ces sentiments. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture