Dissertation de philosophie ayant pour sujet : "Le travail a-t-il une valeur indépendamment de ce qu'il produit ?". Plan dialectique en deux parties avec une introduction, une conclusion et une ouverture.
[...] Le travail permet alors également de libérer la société d'un certain nombre de maux. * * * A la lumière de cette étude, nous avons pu remarquer que dans un premier temps, le travail fait nécessairement partie de l'être humain, moyen par lequel il génère les produits indispensables à sa survie. Dans un second temps, nous avons pu observer que le travail comprend bien d'autres valeurs et vertus. Il peut en effet servir d'exutoire afin de canaliser les pulsions, être un moyen de s'épanouir ou encore de chasser l'ennui. [...]
[...] Le travail aujourd'hui nous libère également de la dépendance au autres. Le chômeur qui dépend de la société par le biais des allocations peut alors, grâce au travail, s'en affranchir. De même que le jeune peut ainsi se libérer de la dépendance à ses parents ou encore la femme au foyer trouvant en emploi et se libérant ainsi de la dépendance de son conjoint. Nietzsche (19 ème siècle, décédé en 1900) quant à lui observe le travail comme un besoin moral. [...]
[...] De plus, si le travail est bien choisi, en accord avec ses goûts et ses compétences, il peut être un réel moyen de s'épanouir et de se réaliser véritablement. On a donc ici un aspect du travail qui va bien au-delà du simple moyen de subsistance. Par ailleurs, Freud quant à lui nous montre que le travail est un moyen de sublimer (le ça de la même façon que la création artistique (cf. Salvador Dalí), c'est un moyen d'être plus heureux, même s'il est rarement perçu ainsi. [...]
[...] Le travail a-t-il une valeur indépendamment de ce qu'il produit ? Kant nous dit que si Adam et Eve n'avaient pas été bannis du paradis, sans obligation de travailler pour survivre, ils se seraient ennuyés. On peut alors se demander si le travail a une valeur, indépendamment de ce qu'il produit. Etymologiquement, le mot travail vient du latin tripalum désignant un instrument de torture muni de trois pieux, servant à écarteler les suppliciés. On retrouve ainsi l'idée de souffrance, de torsion des muscles ou encore d'effort. [...]
[...] Cependant, Hegel 19ème siècle) nous montre que sur un plan symbolique, le travail opère un renversement de situation. L'esclave, habitué à travailler, sait tout faire et se libère ainsi des contraintes de la nature. De la même façon, il ne dépend plus de personne, il n'a pas besoin de son maître pour survivre. De son côté, le maître, habitué à l'oisiveté, ne sait rien faire de ses mains et est alors incapable de tirer de la nature des moyens de subsistance. [...]
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