Souvent, on dit de quelqu'un qu'il est paresseux car il ne veut pas faire cela ou ceci. Ce qualificatif montre bien que la paresse est considérée comme quelque chose de mal et seulement dans cette optique là.
Car l'individu, en disant cette remarque, ne complimente en aucune manière l'intéressé, d'après lui. La paresse se compare donc à un péché. Cependant, cette idée reçue est accepté par la plupart des gens sans aucune justification (...)
[...] La paresse voulue, volontaire est un vice car elle refuse catégoriquement l'effort. Un homme refusant d'apporter son concours aux autres par paresse est répréhensible. L'homme préfère privilégier son confort plutôt qu'aider autrui dans un intérêt commun. Cela dit cette attitude est humaine et malheureusement trop naturelle. L'homme pense donc d'abord à lui en étant paresseux. De ce fait, l'homme en proie à la paresse fait passer son intérêt personnel en priorité. Il assouvit donc ses désirs de non-activité. Ce comportement déprave l'individu en l'installant dans un confort maléfique dont il ne se rend pas compte. [...]
[...] Le fait que la paresse soit un vice est indéniable. Le vice s'oppose à la morale. Alors, est-ce que la paresse s'oppose à la morale ? Le fait de ne pas prêter assistance aux autres peut être perçu comme une faute. Aucune loi n'interdit la paresse. Tant que celle-ci se veut respectueuse de règles simples de respect et autres. Néanmoins, la paresse est effectuée par intérêt ou par désir. Donc la paresse ne peut totalement être considérée comme morale. On peut voir la paresse comme de la nonchalance, de la négligence (dans l'action), de la fainéantise ou encore de l'oisiveté (inactif, sans occupation, ou avec beaucoup de loisirs). [...]
[...] La paresse peut aussi être une qualité. C'est un état appréciable de quelque chose de positif : vision de la vie, qualité de vie. Rêver, être parfois dans l'inaction est aussi important. On peut paraitre en train de paresser, mais en réalité, réfléchir à des choses profondes ou à des projets à réaliser. Il y a de l'action dans la paresse (même si ce n'est pas physique ou immédiat). Donc la paresse n'est pas inutile. Dans cette optique, la paresse conviendrait bien aux termes suivants de Molière : je préfère un vice commode qu'une vertu fatigante (Amphitryon). [...]
[...] Dans les pays du sud de l'Europe, un moment de repos est pris avant le travail de l'après midi. On l'appelle plus communément la farniente. Ce repos s'explique par l'accablante chaleur empêchant le travail. La paresse est donc de rigueur. Le travail trop poussé entraine tôt ou tard une paresse qui s'expliquera par un manque de motivation. C'est en ce sens que Bertrand Russell, philosophe anglais du siècle dénonce la morale du travail qui condamne les hommes à perdre leur vie à la gagner La paresse peut être perçue comme un refus à un surplus de travail. [...]
[...] DISSERTATION La paresse n'est-elle qu'un vice ? Introduction Souvent, on dit de quelqu'un qu'il est paresseux car il ne veut pas faire cela ou ceci. Ce qualificatif montre bien que la paresse est considérée comme quelque chose de mal et seulement dans cette optique là. Car l'individu, en disant cette remarque, ne complimente en aucune manière l'intéressé, d'après lui. La paresse se compare donc à un péché. Cependant, cette idée reçue est accepté par la plupart des gens sans aucune justification. [...]
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