En effet, la maîtrise du feu a permis aux hommes de se protéger des bêtes dans un premier temps, de se chauffer et de faire cuire des éléments avant de pouvoir plus tard l'utiliser à des fins d'amélioration de la vie en pouvant par exemple maîtriser la fabrication d'objets à base de métaux ou encore faire du verre, des feux d'artifices... Ainsi, par l'exemple du feu, nous pouvons voir que les hommes découvrent puis utilisent et enfin maîtrisent une force naturelle qu'est le feu et que l'aboutissement mène au bonheur matériel que (...)
[...] Or, le moyen de rentrer dans la lumière passe par les sciences qui ici se déclinent différemment que pour la recherche du bonheur matériel. En effet, à partir du XVIIIème siècle, des hommes vont se mettre à considérer les sciences comme jouant un rôle bien plus important que celui auquel elles avaient été reléguées après la chute de l'Empire Romain ou encore pendant la brève période d'intérêt pour les sciences que furent la Renaissance et l'Humanisme. La preuve de cet engouement pour les sciences étant la rédaction de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert qui se donnera comme but de réunir toutes les connaissances des hommes au-sein d'un même recueil. [...]
[...] Comme nous pouvons le constater, les sciences modernes prennent un véritable essor au XVIIème siècle qui correspond à la mathématisation du monde. Or, les mathématiques sont maîtrisables par les hommes donc, un monde mathématique l'est aussi. Cette maîtrise du monde semble être le rôle principal des sciences qui comme le montre le mouvement du scientisme, les sciences apportent aussi aux hommes des progrès spirituels et moraux en plus des progrès techniques et matériels. Les sciences semblent servir à une recherche du bonheur or, certains montre néanmoins des réticences face à ces sciences ce qui nous amène à devoir étudier les limites possibles aux rôles des sciences. [...]
[...] Or, qu'adviendra-t-il si un jour cette vérité est atteinte ? On peut alors imaginer que les hommes passionnés pourraient tomber dans une sorte de malheur car leur vie n'aurait plus de but et donc, plus de raison d'être. Dans tous les cas, les sciences semblent avoir des limites communes. La première étant l'utilité des sciences qui peut se mêler à des motifs de prestige, de passion individuels ce qui est contraire à leur rôle d'amélioration de la vie de tous. [...]
[...] Or, les hommes ont longtemps été privés de la réponse à ces questions d'où la notion de ténèbres. Ainsi, les hommes ressentent une sorte de bonheur grâce aux sciences car ces dernières répondent à leur désir de savoir, de comprendre mais aussi, les sciences permettent aux hommes de se distinguer des animaux et donc de s'élever à un rang supérieur ce qui est satisfaisant d'un point de vue intellectuel. En outre, une autre chose distinguant les hommes des animaux est la capacité à se contraindre au lieu d'abandonner devant la difficulté. [...]
[...] On en arrive alors des problèmes non plus de sciences mais de morale et de conscience or, il se peut que des scientifiques acharnés par le désir de maîtriser, de savoir, ne pèse pas les conséquences des recherches en matière de technologie. On peut alors en arriver au problème de “science sans conscience n'est que ruine de l'âme” ce qui est contradictoire au rôle des sciences. Mais, qu'en est-il en matière de sciences humaines ? La science à pour but de découvrir la vérité. Or, en matière de sciences humaines, plus les hommes cherchent, plus la vérité s'éloigne car, existe-t-il une seule vérité ? [...]
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