La raison se définit comme étant une capacité, ou plus encore, une volonté de tout rendre rationnel. Ce principe de rationalité tente alors de tout expliquer, de faire que toute chose puisse être irréfutable. La croyance, quant à elle, pourrait être rapprochée de la notion de religion. Nous essayons ainsi par divers moyens de comparer ces deux notions étant donné qu'elles s'opposent. Nos sociétés ont continuellement confronté rationalité et religion. De plus, Marx, philosophe et économiste communiste, adepte de la rationalité exposait déjà son opinion: « la religion est l'opium du peuple. »
[...] Celui qui fait usage de la raison cherche constamment une justification, justification qu'il ne retrouve pas dans le principe de croyance. Ainsi, lorsqu'il est question d'une entité supérieure à laquelle l'Homme doit se soumettre, l'être rationnel ne peut accepter cette condition. Il rejette l'existence d'un être qui puisse lui être complètement étranger et supérieur, être qu'il ne connaît pas et dont il n'a jamais eu la preuve de son existence. Dès lors, il semble normal que l'être humain, défini par sa curiosité à raisonner, rejette la croyance. [...]
[...] En définitive, l'usage de la raison suppose un rejet de toute croyance, mais ne l'oblige en aucun cas. L'individu qui raisonne a le choix, de par sa raison et l'usage qu'il en fait, d'accorder une place importante ou non dans sa vie à la croyance quelle qu'elle soit. Le fait même qu'il raisonne doit lui permettre justement de trouver une signification à La raison doit donc permettre à l'individu non plus de rejeter, mais d'accepter l'inconnu. La croyance de même que la religion relèvent de l'inconnu. [...]
[...] Par ailleurs, si nous traitons de la religion, nous pouvons admettre qu'elle est rationnelle dans la mesure où les Ecrits nous ouvrent la perspective d'une certaine rationalité de par les principes, les idéaux dont ils constituent la preuve. Cette forme de rationalité n'est donc plus un rejet de ce type de croyance. Nous constatons dès à présent que chaque croyance peut être associée à une forme de raison propre à elle-même. Nous réalisons ainsi que l'usage de la raison ne suppose pas forcément un rejet de toute croyance. [...]
[...] Ainsi, il existe une multitude de croyances différentes. Dans cette mesure, celui qui fait usage de la raison dot avoir à l'esprit le fait qu'il ne doive pas rejeter les croyances, mais justement les accepter, non pas d'y adhérer, mais juste de reconnaître qu'elles possèdent une certaine forme de rationalité. Par ailleurs, l'individu qui reconnaît ce principe fait un véritable usage de sa raison et qui plus est un bon usage. Cette idée s'applique ainsi à la religion. La croyance religieuse a été et est encore rejetée par des philosophes, êtres définis par leur raison. [...]
[...] Le principe fondamental de la religion réside dans le fait qu'elle soit irrationnelle. En ce sens, elle échappe à la raison. La raison fait que toute chose, tout événement se veulent être explicables. L'individu rationnel tente de par sa propre volonté de donner un sens à chaque chose. L'individu plongé dans nos sociétés contemporaines se trouve face à un monde de certitudes. Les différentes sociétés tournent autour du fait même que tout peut être expliqué et que tout doit l'être. [...]
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