Raison, croyance, l'homme, preuve, science, foi, faculté humaine, théorie, connaissance, principe, Méditations, Descartes, Dieu, Dédale, existence, religion chrétienne catholique, rationnel, risque, opinions, incapacité, utilité, compatibilité des croyances, stabilité, fiabilité
Dans une démarche de quête de la vérité et de vérification de ses connaissances, il est possible que l'Homme se heurte à des croyances pas nécessairement vérifiées. Mais alors la question de leur avenir au sein du savoir de l'individu va être posée. Il est vrai que dans de nombreuses situations impliquant notamment des choix, l'Homme va avoir tendance à plutôt valoriser la faculté qu'est la raison, contrairement aux différentes croyances auxquelles il pourrait être attaché. En théorie, cet usage absolu de la raison, et l'exclusion de toute croyance pourrait paraître abordable sans grands encombres, mais dans les faits, cela peut devenir plus complexe. En effet, la raison s'apparente à une faculté humaine ayant pour objectif de se rapprocher de la réalité par des preuves, notamment par l'usage de connaissances irréfutables ou bien de la science. Le doute n'est ainsi pas permis, seule la connaissance et le savoir prônent. À l'inverse, la croyance est quelque chose de plus frivole et instable que la raison, puisqu'elle repose sur le principe même de l'inutilité de preuve, c'est d'ailleurs le cas pour les religions avec, entre autres, la foi, ou dans une démarche plus personnelle, les opinions, qu'elles soient avérées ou non.
[...] Cependant, que faire des questions restées sans réponses par faute de preuves? Les croyances peuvent-elles combler ces manques ? Le fiabilisâmes est-il véritablement judicieux et la seule issue possible ? Ensuite, la continuation du raisonnement amène à réfléchir à la pertinence véritable de la mise à l'écart des croyances, puisque comme cela fut introduit au paragraphe précédent, certaines opinions semblent être vraies, d'ailleurs selon la définition platonicienne de la connaissance, celle-ci est une opinion vraie enrichie. Tel est donc le paradoxe du seul usage de la raison. [...]
[...] Réflexion sur les solutions possibles à la supposition de rejet de toute croyance dans l'usage de la raison sera avancée Ainsi, il semblerait que l'usage de la raison n'aurait plutôt pas intérêt à rejeter obligatoirement les croyances, étant les fondements mêmes de la raison, de plus, malgré leur absence de véracité incontestable, les croyances peuvent être une alternative à l'absence de raison. Mais alors quelle solution à l'usage de la raison ? Quelle place les croyances ont-elles ? Malgré l'évidente suprématie du savoir et de la science dans la conscience d'un individu et dans la conscience collective, l'usage de la raison ne semble pas toujours possible, notamment lorsqu'il se heurte à des limites. Parfois elles peuvent être comblées par les croyances et parfois pas. [...]
[...] De plus, l'usage de la raison ne sera pas seul, car la réflexion, puisqu'elle comprendrait les croyances ayant été retenues. Par cette solution, nous suivons le raisonnement selon lequel il est possible de se fier à ce que l'on a de bonnes raisons de tenir pour vrai même s'il n'était pas possible d'éliminer tous les doutes possibles. De plus, si cette croyance se révèle cohérente et rationnelle, il est possible d'affirmer également qu'une croyance est justifiée dès lors qu'elle est à l'abri d'un doute raisonnable. [...]
[...] Qu'est-ce qui peut nous pousser à rejeter les croyances, afin de nous concentrer dans la raison et donc de nous fermer des possibilités de réponse sur certains sujets? Tout au long de notre vie, et notamment dans l'enfance, des idées reçues nous sont enseignées ou apprises, sans véritable remise en doute. Seulement, il est possible que parmi ces idées reçues, certaines soient fausses ou infondées, il serait donc nécessaire de les remettre en cause. En effet, cette remise en cause nous permettrait de chasser le doute ou l'inexactitude et de nous retrouver donc avec seulement de bonnes informations. [...]
[...] L'usage de la raison suppose-t-il le rejet de toute croyance ? Dans une démarche de quête de la vérité et de vérification de ses connaissances, il est possible que l'Homme se heurte à des croyances pas nécessairement vérifiées. Mais alors la question de leur avenir au sein du savoir de l'individu va être posée. Il est vrai que dans de nombreuses situations impliquant notamment des choix, l'Homme va avoir tendance à plutôt valoriser la faculté qu'est la raison, contrairement aux différentes croyances auxquelles il pourrait être attaché. [...]
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