Dissertation avec introduction et plan rédigé et conclusion sur le sujet suivant : Y a t-il bon usage du doute ?
[...] Le doute doit ainsi trouver des limites, d'autant plus que certains faits, certains éléments sont indubitables. Tels que l'existence du soleil, des Hommes sur Terre ou encore l'existence de la philosophie. Le bon usage du doute intervient dans la recherche de la vérité. C'est en doutant que l'on peut trouver d'éventuelles erreurs et ainsi restaurer ces erreurs en vérité. La remise en cause et en question, par le doute, de certaines pensées ou de certains faits est un pas de plus vers la vérité. [...]
[...] Peut-on se mettre à douter de tout ? Et notamment des faits divers qui se passent à l'étranger et pour lesquels on ne peut « enquêter » ? Il semblerait inhumain de douter de tout. De plus, l'être humain préfère céder à la paresse ou à la lâcheté plutôt que de penser par lui-même. Il y a ainsi une ambiguïté entre le désir de tout être humain d'être libre et le fait qu'il n'est pas prêt à payer le « prix » pour le devenir. [...]
[...] Y a-t-il bon usage du doute ? Socrate a écrit « Tout ce que je sais c'est que je ne sais rien ». De tout temps, le fait de douter est ancré dans la nature humaine. L'Homme doute de ses sentiments, de ses souvenirs, de ses connaissances etc. Le doute peut être définit comme l'attitude d'un sujet humain à considérer tout jugement sur une connaissance comme étant douteux, incertain, perplexe. Ainsi, le doute ne permet pas toujours d'avancer. En effet, le doute peut avoir pour conséquences l'inaction ou encore le manque de confiance. [...]
[...] La deuxième partie sera consacrée au lien entre doute et liberté. Dans ces deux premières parties, le doute est ainsi perçu de manière positive. Enfin, la troisième partie de cette étude mettra en avant un point de vue négatif du doute, la philosophie des sceptiques. Dans cette dernière partie, le doute est perçu de manière négative. Douter pour tendre vers la vérité Le doute nous amène à la vérité. La vérité peut être définie comme une qualité allouée à une connaissance ou encore à un énoncé. [...]
[...] Certains philosophes font le lien entre erreur et vérité. Ainsi, Alain a écrit, dans Vigiles de l'Esprit, « Quiconque pense commence toujours par se tromper ». Le doute se matérialisant par une pensée, on peut dire qu'un individu qui doute commence toujours par se tromper, mais qu'il a fait un pas de plus que le simple être pensant puisqu'il cherche la raison. Le fait de penser, le doute amènent ainsi à la vérité. Le doute est à la fois bénéfique pour atteindre et posséder la vérité, mais il l'est également pour tendre vers la liberté, chère à chacun de nous. [...]
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