La difficulté du sujet repose en partie sur l'ambiguïté des termes de l'énoncé. Nous allons donc définir ces termes. Tout d'abord, l'homme est le plus évolué des êtres vivants. Il est souvent qualifier "d'animal doué de raison". La raison est une faculté propre à l'homme. "raison" vient du latin "ration", calcul (...)
[...] Quant au sentiment, il s'agit d'un état affectif stable et durable lié à des émotions. C'est un élément très fort dans les modes de pensées, au point qu'il apparaît dominant dans certains raisonnements. Il ne s'agit pas, contrairement à la raison, d'une pensée mathématique, mais d'une connaissance comportant des éléments affectifs et intuitifs que l'on ne pense pas mais que l'on ressent. Enfin, l'intérêt est ce qui importe, ce qui convient à quelqu'un ou a un groupe, une recherche d'un avantage personnel. Mais qu'est ce qui peut unir le mieux les hommes? [...]
[...] Qu'est ce qui peut le mieux les faire vivre en communauté, les uns avec les autres? Pour que l'homme s'unisse avec son semblable, il a crée des groupes, des clans, que l'on nomme aujourd'hui "société". Les besoins des hommes sont ainsi mieux satisfaits dans une société, il ne va de l'intérêt de l'homme à s'unir avec son alter ego. L'homme seul, hors société, hors union, solitaire, trouvera des difficultés à "bien" vivre, à se suffire à lui-même. Les hommes ne pouvant satisfaire tous leur besoins, ils se regroupent et échangent chacun le fruit de leur travail. [...]
[...] L'homme "sous- traite" ainsi toutes les tâches nécessaires à son quotidien, à l'entretien de sa vie. De la sorte est née la division du travail. En effet, ces tâches attribuent à chacun un statut au sein de la société. Il est donc dans notre intérêt qu'il existe un agriculteur qui cultivera le blé, un boulanger qui en fera du pain, et un consommateur qui achètera sa baguette. Cette répartition des tâches crée une union d'intérêt, un besoin de l'autre. Sans l'intérêt que chacun il n'y a pas de communauté. [...]
[...] Ce n'est pas parce que les individus éprouvent de la bienveillance les unes envers les autres qu'ils sont réunis en sociétés mais parce qu'ils y trouvent un avantage matériel. La base des relations humaines en sociétés est les échanges économiques, ce qui est de plus en plus vrai de nos jours, et le sera de plus en plus avec le phénomène de mondialisation. La vendeuse sera aimable avec moi pour que j'achète son produit. Par confort, par intérêt, par besoin, les hommes s'unissent pour survivre, pour subvenir à leurs besoins. [...]
[...] Les hommes font, agissent dans l'intérêt d'un profit, d'un bien, pour servir la communauté. Un profit existe donc dans la vie en communauté. On peut aussi citer la société politique. En effet, afin de mener, diriger ce groupe de manière équitable, l'homme a besoin de règles de base, d'où la création de lois et de règles politiques. L'homme a besoin d'être dicté, pour que cette union ne devienne pas une anarchie. L'intérêt général dépend aussi de l'état. Seul, l'homme n'aurait pu pousser aussi loin l'intérêt social. [...]
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