Aux quatre coins du monde, et ce à différentes époques, les tueurs en série ont toujours capté l'attention de l'État et du public. Cependant, ce n'est que récemment qu'il existe une classification pour établir les différents profils typologiques de ces tueurs.
Parmi les catégories, on retrouve celle du criminel à signature narcisso-sexuel organisé. Bien que l'identité de Jack l'Éventreur ne fut jamais découverte, l'observation de l'ensemble de ses crimes et de ses victimes a permis de définir quel était son mode opératoire (...)
[...] Ce tueur est souvent alimenté par la colère et veut démontrer sa puissance. Dans ce cas, le meurtre devient plus important que le viol (Montet :121). Il faut préciser que ce criminel est très méthodique. Sa façon la plus commune de tuer sa victime est de l'étrangler. Généralement, il recherche un plaisir sexuel auprès de celle-ci. En effet, il exerce diverses violences sexuelles, en particulier des pénétrations avec lésions. Celles les plus fréquemment rencontrées, dans un ordre décroissant, sont les suivantes : viol anal, fellation forcée, viol vaginal, pénétration par des objets étrangers, morsures ou tortures dans toutes régions érogènes (sexe, fesses, seins, jambes, bouche, abdomen) (Montet :118). [...]
[...] Le sixième est que les homicides sexuels présentent des similitudes espace-temps. Finalement, le dernier critère est qu'il doit y avoir au moins trois homicides sexuels de commis (Montet :141-142). Il reste un dernier point à spécifier : la différence entre un tueur narcisso-sexuel organisé et un narcisso-sexuel inorganisé. Une caractéristique majeure les distingue : celui qui est qualifié d'inorganisé improvise son passage à l'acte et la police le capture donc plus facilement alors que celui qui est qualifié d'organisé le planifie rigoureusement ce qui complique la tâche des enquêteurs. [...]
[...] et la manière dont il l'aborde. Deuxièmement, le lieu et le moment où il commet son acte. Troisièmement, ce qu'il a utilisé comme matériel pour accomplir le crime. Quatrièmement, le fait qu'il ait un associé ou non. Cinquièmement, les traces laissées par le tueur. Bref, il s'agit d'une panoplie de faits que les enquêteurs peuvent relever sur les lieux du crime. [...]
[...] Le tueur narcisso-sexuel organisé Il faut d'abord éradiquer le préjugé que le tueur narcisso-sexuel organisé est un fou présentant des symptômes psychotiques ou névrotiques qui altèrent son jugement. Bien au contraire, il a conscience et est responsable de ses actes, car son problème n'est pas un trouble mental, mais un trouble de comportement. Il est dans la catégorie des tueurs en série qui tuent pour le plaisir et pour démontrer leur pouvoir. Il sélectionne ses victimes, contrôle son crime sexuel et est organisé à un point tel qu'il écarte tout indice compromettant. [...]
[...] En outre, Hickey affirme qu'il existe des points communs dans l'ensemble des meurtres en série. Selon lui, les victimes possèdent généralement des caractéristiques communes et l'assassin en question utilise habituellement les mêmes méthodes et conserve le même mobile pour chacune d'entre elles. Il est aussi à noter que malgré la croyance populaire, il existe des tueuses en série, bien qu'elles soient moins nombreuses que leurs confrères. En résumé, la comparaison des deux types de tueur est nécessaire pour comprendre la division en quatre profils généraux des meurtriers en série proposée par Ronald et Stephen Holmes : Le tueur visionnaire : ce type de tueur semble percevoir des ordres qui proviennent soit de voix ou de visions. [...]
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