Philosophie, travail, homme.
Les Grecs et les Romains de l'Antiquité avaient une vision relativement négative du travail qu'ils considéraient comme dégradant. C'est donc aux esclaves que revenait la tâche de travailler, rendant ainsi leurs maîtres dépendants d'eux. Cependant, au fur et à mesure que le temps passa, cette idée du travail changea. Aujourd'hui la majeure partie des hommes travaillent. Mais pourquoi? Certains types de métiers n'apportent aucun plaisir aux travailleurs. En effet, avec la révolution industrielle, les machines ont commencé à remplacer les ouvriers, ne leur laissant que la partie la moins intéressante, car la moins qualifiée, du travail. Ces conditions de travail ne sont-elles pas scandaleuses si l'on pense que le travail doit être la source d'un plaisir et connaissance de soi? C'est par le rapport de l'homme à la nature que passe le travail. Ainsi, en travaillant la nature, les hommes vont s'en emparer pour la transformer et se faisant ils vont se transformer eux-même. Le travail permettrait-il donc à l'homme de s'épanouir?
[...] Nous travaillons donc pour différentes raisons. Tout d'abord afin de pouvoir vivre, le travail étant alors une nécessité. Mais également pour pouvoir s'intégrer à la société. Les hommes mettant en commun leur travail afin de pouvoir accéder à de nouveaux savoirs. De plus, en travaillant les hommes s'emparent de la nature et peuvent ainsi la traficoter au grès de leurs besoins. Et pour terminer, le travail est la source d'un plaisir mais également de la connaissance de soi. Néanmoins, il faudrait modifier le fonctionnement de certains types de métiers afin que tout le monde puisse s'épanouir dans son travail. [...]
[...] Le travail est donc vital pour l'homme. Mais du même coup, puisque le travail est une nécessité, nous ne sommes pas particulièrement regardant sur nos conditions de travail, même si cela peut nuire à notre plaisir. Prenons par exemple le cas de l'ouvrier. La finalité du produit lui échappe suite à l'automatisation du travail qui l'enferme dans une activité de détails. C'est pour cela que Friedman dit qu'aujourd'hui travail est un travail en miettes». Marx reconnaît volontiers que la machine est un outil de production très puissant. [...]
[...] Les ouvriers travaillent ainsi au rythme de la machine. Ces conditions de travail sont scandaleuses si nous considérons que le travail doit être la source d'un plaisir et d'une connaissance de soi. Or le travail passe par le rapport de l'homme à la nature. II- Antithèse: L'homme va mettre dans se rapport son corps, son énergie mais aussi toute son ingéniosité. Néanmoins le rapport de l'homme à la nature n'est pas direct, il passe d'abord par le rapport des hommes entre eux. [...]
[...] Pourquoi travaillons-nous? Les Grecs et les Romains de l'antiquité avaient une vision relativement négative du travail qu'ils considéraient comme dégradant. C'est donc aux esclaves que revenait la tâche de travailler, rendant ainsi leurs maîtres dépendants d'eux. Cependant, au fur et à mesure que le temps passa, cette idée du travail changea. Aujourd'hui la majeure partie des hommes travaillent. Mais pourquoi? Certains types de métiers n'apportent aucun plaisir aux travailleurs. En effet, avec la révolution industrielle, les machines ont commencé à remplacer les ouvriers, ne leur laissant que la partie la moins intéressante, car la moins qualifiée, du travail. [...]
[...] Dans une nature maîtrisée par le travail, l'homme va devenir conscience libre. Or l'être humain en travaillant et en affrontant la réalité va réaliser son objectivisme, former son identité et ainsi devenir conscience de soi. De plus, en travaillant les hommes vont imposer leur marque dans le monde extérieur, marque dans laquelle ils vont se retrouver et se reconnaître eux- mêmes. Hegel disait se confrontant au travail, la conscience vient à soi-même». En effet, c'est à travers lui que nous prenons conscience de ce qui est bien ou mal: il forge notre morale. [...]
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