Le travail est une « activité intelligente » exercé par l'homme sur la nature. En effet, le travail occasionne une transformation de la nature et par définition seul l'homme est capable de travailler ainsi. Si l'homme travaille c'est d'abord pour subvenir à ses besoins puis à ses désirs, par ce qu'il fait, produit, transforme ou par ce qu'il gagne en salaire (...)
[...] Bien plus tard, la technique et les sciences ont amélioré son travail, lequel est devenu moins contraignant et fatiguant physiquement et intellectuellement pour l'homme. L'homme travaille pour éviter l'ennui et occuper intelligemment son temps. L'ennui est, il est vrai la cause de nombreux problèmes physiques ou morales. Et l'inactivité est la cause de troubles biologiques. Hormis l'échappement à l'ennui et le moyen de quitter le monde naturel doit-on pas travailler pour d'autres fins relevant de l'intérêt général ? II- On doit travailler pour répondre aux besoins de la société L'homme vit dans une société, une communauté. [...]
[...] C'est ce que démontre Friedman dans le travail en miettes. Ainsi, la réalisation d'un objet, d'une machine ou d'un produit est du à plusieurs personnes travaillant dans des domaines différents. Prenons par exemple une voiture, du projet jusqu'à la vente en passant par le plan et la construction, plusieurs travailleurs se sont employés à la réalisation de l'automobile. Ainsi, le travail permet les échanges entre les individus, même de milieux opposés. Les échanges sont la clé d'une bonne entente au sein d'une communauté. [...]
[...] En effet, certains métiers ne requièrent pas un dépassement de soi mais dans son travail, l'homme peut désirer plus, être le meilleur, il s'efforce donc à faire de son mieux, donner le meilleur de lui-même dans un but intéressé ou pas. En tout cas, il persévère et cherche dans ses possibilités tout ce qui peut fournir de mieux à l'entreprise d'un projet, d'une réalisation. Seulement, le travail est souvent considéré comme une contrainte et va souvent jusqu'à l'aliénation. Et plus que la satisfaction de ses besoins et la persévération de soi-même, le travail libère. Et c'est pour cette raison, purement personnelle, que l'on doit travailler. [...]
[...] Ce constat nous amène à nous demander quelles sont les causes et à quelles fins nous devons travailler, malgré une réticence indubitable de chacun. Ainsi dès notre plus jeune âge, l'éducation et les études nous prédestine à notre futur métier, que l'on aura choisi pour la plupart du temps, du moins dans notre société. Et donc pourquoi doit-on travailler ? Le travail est-il propre à l'homme ? Dans quelles mesures est-il un devoir ou une nécessité ? S'il nous conduit à l'aliénation et qu'il est une obligation, où en est la liberté de chacun de nous ? [...]
[...] L'homme doit travailler par devoir vis-à-vis de la société dans laquelle il accepte de vivre. En travaillant, il contribue au développement économique du pays. Cela lui permet de faire des échanges culturels et sociaux et d'être utile aux autres membres de sa société. Enfin, le travail, malgré qu'il soit, dans un sens, contraignant et aliénant, contribue à sa liberté de l'homme, puisque grâce à lui il peut se connaître en tant que conscience et se faire reconnaître par les autres. [...]
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