Travail, survie humaine, développement social, civilisation, Hannah Arendt, Jean Baudrillard, Locke, Kant
Le travail semble de tout temps être un facteur essentiel de la vie humaine. C'est à travers lui que l'homme parvient à répondre aux besoins primaires de son existence : se nourrir, se protéger du froid, se vêtir, se reproduire..., lorsque la nature brute ne suffit pas à satisfaire ses besoins. Le travail semble pouvoir être défini comme une action, direct ou indirect, de détournement et de transformation des processus naturels par l'homme afin d'en tirer une richesse, une productivité, un profit, nécessaire à ses besoins.
[...] Lorsque la forme du travail demande un investissement de temps trop grand, ou trop épuisant, celà ne mène t-il pas à notre aliénation? Est-il possible de trouver un équilibre parfait entre la bonne séparation du travail et du loisirs, de manière à comblés nos besoins tout en conservant du temps pour nous? Ou encore, est-il possible que le travail ne soit pas exclusivement une manière de répondre à nos besoins, mais la clé d'un accomplissement personnel ? Dans un premier temps, nous verrons que les exigences de notre survie et de notre développement ne semble pas pouvoir échapper au travail. [...]
[...] Travailler, est-ce perdre son temps ? Le travail semble de tout temps être un facteur essentiel de la vie humaine. C'est à travers lui que l'homme parvient à répondre aux besoins primaires de son existence: se nourrir, se protéger du froid, se vêtir, se reproduire lorsque la nature brut ne suffit pas à satisfaire ses besoins. Le travail semble par là pouvoir être définit comme une action, direct ou indirect, de détournement et de transformation des processus naturelles par l'homme afin d'en tirer une richesse, une productivité, un profit, nécessaire à ses besoins. [...]
[...] De manière moins organique, l'homme à aussi besoin de son temps pour pouvoir en jouir, pouvoir contempler la nature si il le souhaite, pouvoir réfléchir, ou s'amuser, ou tout ce qui selon lui pourrait être bénéfique à son accomplissement physique, émotionnel et spirituel. Alors comment faire, lorsque le travail est à la fois quelque chose d'absolument essentiel, qui nécessite que nous lui sacrifions quelque chose qui nous est tout aussi essentiel : notre temps? Travailler, est ce perdre son temps ? [...]
[...] Prenons l'exemple d'un banquier qui exerce sa profession dans un système économique caractéristique des sociétés occidentale : son travail ne lui demande pas de labourer la terre, ni de faire la récolte, cependant il se doit d'offrir un service accès sur le calcul des taux, des risques, des fluctuations monétaires etc . afin de pouvoir obtenir un salaire qui garantira sa survie. Ainsi il semble difficile, pour la majorité d'entre nous, de se désenchaîner du travail, car c'est par lui que nous obtenons ce qui est essentiels à nos besoins. La conséquence direct de cet état de fait c'est que pour travailler, il nous faut sacrifier une de nos plus grande richesse: le temps. [...]
[...] C'est un travail agressif qui fait obstacle à l'accomplissement de soi. La répétition des taches est un procédé qui conduit à l'aliénation de soi et qui ne semble offrir aucune possibilité d'épanouissement. Par ailleurs, le temps de travail que l'usine réclame est disproportionné. Les ouvriers ne bénéficie que de peu de temps de repos, et ce temps ne leur permet pas de mener des activités culturelles ou éducatives, ou encore de plaisir tout simplement. Le travail à l'usine présente plusieurs point commun avec l'esclavage selon Hannah Arendt, qui décrit cela dans la Condition de l'homme moderne. [...]
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