Dissertation de philosophie sur le sujet suivant : Travailler, est-ce perdre son temps ?
[...] De manière moins organique, l'homme à aussi besoin de son temps pour pouvoir en jouir, pouvoir contempler la nature si il le souhaite, pouvoir réfléchir, ou s'amuser, ou tout ce qui selon lui pourrait être bénéfique à son accomplissement physique, émotionnel et spirituel. Alors comment faire, lorsque le travail est à la fois quelque chose d'absolument essentiel, qui nécessite que nous lui sacrifions quelque chose qui nous est tout aussi essentiel : notre temps? Travailler, est ce perdre son temps? Lorsque la forme du travail demande un investissement de temps trop grand, ou trop épuisant, celà ne mène t-il pas à notre aliénation? [...]
[...] Ceci est clair pour le temps de travail, puisqu'il est vendu et acheté. Mais de plus en plus, le temps libre lui-même doit être, pour être consommé, directement ou indirectement acheté". L'observation du travail dans les sociétés contemporaines et moderne mettent en lumière la chose suivante: le travail nécessite de plus en plus de temps, et le temps libre qu'il nous reste n'est en réalité qu'une coupure séquencé entre deux tranches horaires de travail. Notre temps ne nous appartient plus. [...]
[...] Il est vrai que la pêche, l'agriculture, la chasse, etc . sont des investissements humains qui produise un bénéfice social avérés : les groupes humains perfectionne leur manière de vivre, grandissent, se fortifie grâce au travail. Parallèlement, ce sont aussi des manières pour l'homme de se découvrir, de se perfectionner, et de s'accomplir en tant qu'homme. C'est aussi un moyen pour lui d'accéder à la propriété privé: lorsque des fruits sont retrouvés au pieds d'un arbre, ils n'appartiennent à personnes, et le premier qui tend la main en a le bénéfice sans avoir à faire valoir une quelconque légitimité. [...]
[...] En ce sens le travail est aussi un vecteur de développement et d'accomplissement de soi. Il permet à l'homme de tirer bénéfice de son labeur, et en ce sens, le travail n'est pas une perte de temps mais un investissement de temps, et une ouverture sur une forme de consécration personnelle. Cependant, ces réflexions semblent surtout effectives lorsque nous concentrons notre attentions sur les premières sociétés humaines. Dans les sociétés contemporaines et modernes, nous pouvons voir une tout autre dimension du rapport entre le temps et le travail. [...]
[...] La culture du blé, l'agriculture, la pêche, la chasse, la cueillette des fruits, sont autant de travaux qui ont été nécessaire à nos ancêtres pour assurer leur subsistance et le développement de l'espèce. Le travail constituait pour eux un remède aux besoins organique immédiat, c'est le cas par exemple lorsque le chasseur apporte un gibier qui doit être mangé le jour même, mais aussi un moyen de s'émanciper autant que possible du besoin immédiat, comme c'est la cas par exemple lorsque le chasseur fait des provisions de sa chasse pour les jours qui suivent. Dans ces deux cas, sous cette forme le travail semble être un éléments essentiel de la survie humaine. [...]
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