Travail, souffrance et effort, contrainte, liberté, asservissement, interdépendance, collaboration, mondialisation, Karl Marx, production, domination, prolétaires, ouvriers, industrialisation, société capitaliste, Taylorisme, accords de Matignon, grèves, révolution industrielle, travail à la chaîne, Henry Ford, productivité, exploitation, contrainte naturelle, obligation, nécessité, contingence, Livre de la Genèse, Bakounine, Odyssée de l'espace, Stanley Kubrick, Discours de la méthode, Descartes, techniques, développement personnel, créativité, Hegel, épanouissement, indépendance, salaire, autonomie
Travailler est-il un obstacle à la liberté ? Le travail représente l'ensemble des activités humaines qui ont pour but de satisfaire nos besoins en transformant la réalité. Du latin tripalium (souffrance et effort), un instrument de torture à trois pieds, le travail est une activité pénible, contraignante, qui suppose un effort. Lorsque nous travaillons, nous nous soumettons à des règles et des directives extérieures, nous devons respecter des horaires et des procédures. Le jeu se distingue du travail puisque ce dernier possède une dimension ludique, de divertissement, absente du travail. La liberté, quant à elle, est la capacité d'agir sans limites, de faire ce que l'on veut sans en être empêché. La liberté rejette toute contrainte, elle est symbolisée par notre indépendance, notre libre-arbitre.
[...] Travailler est-il un obstacle à la liberté ? Le travail représente l'ensemble des activités humaines qui ont pour but de satisfaire nos besoins en transformant la réalité. Du latin tripalium (souffrance et effort), un instrument de torture à trois pieds, le travail est une activité pénible, contraignante, qui suppose un effort. Lorsque nous travaillons, nous nous soumettons à des règles et des directives extérieures, nous devons respecter des horaires et des procédures. Le jeu se distingue du travail puisque ce dernier possède une dimension ludique, de divertissement, absente du travail. [...]
[...] L'Homme, par son activité laborieuse, introduit de la nouveauté, c'est-à-dire des choses qui n'existeraient pas sans lui. Le vin est engendré à l'issue d'un processus naturel, la fermentation. Mais ce processus est orienté, guidé, dirigé par l'Homme de manière à obtenir un produit final que la nature ne réaliserait pas sans sa main. Ainsi, le travail m'offre de nouvelles possibilités et vient donc agrandir mon champ des possibles, soit ma liberté. Par ailleurs, le travail, en plus de mener à l'épanouissement et à la création de nouveaux choix, vient accroître la liberté d'une autre manière. [...]
[...] En effet, le maître obtient facilement et sans résistance la satisfaction de tous ses désirs puisqu'il ne travaille pas, contrairement à l'esclave qui, quant à lui, fait face à la résistance de la réalité et développe son humanité. De ce fait, le maître se bestialise, car il devient l'esclave de ses désirs alors que l'esclave fait sortir l'humain en lui en étant libre de ses désirs. Ainsi, le travail est l'occasion pour l'homme d'exercer sa liberté en s'affirmant contre son animalité. En conclusion, nous avons vu que le travail ne semble pas uniquement être un obstacle à la liberté, mais peut aussi en devenir le vecteur. [...]
[...] En effet, « Le règne de la liberté commence seulement à partir du moment où cesse le travail dicté par la nécessité ». De ce fait, si le travail n'est pas dicté par nous, mais par une force extérieure nous contraignant à travailler, il n'affirme plus la liberté. Ainsi, le travail se révèle être une contrainte, car nécessaire à notre existence. Le travail est donc un obstacle à liberté puisqu'il est l'expression de notre soumission à la nécessité. II. Le travail comme outil de liberté Le travail apparaît alors comme totalement contraire à l'idée de liberté de par son essence même. [...]
[...] Ainsi, sous bien des angles, le travail est un obstacle à la liberté. Cependant, dans certaines situations, le travail n'est pas asservisseur, mais bien libérateur. C'est par exemple grâce au travail que certaines personnes parviennent à se libérer de leur condition, tant économique que sociale. De ce fait, s'il est intuitif de voir le travail comme limiteur de libertés, car la définition de ce dernier s'oppose à celle de la liberté, il est des fois où le travail vient la supporter et donc l'accentuer. [...]
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