Le travail apparaît comme l'aboutissement de notre vie, la concrétisation de toutes nos aspirations. Déjà lorsque nous sommes enfants, nous rêvons du métier que nous exercerons dans l'avenir. En effet, chacun d'entre nous a l'ambition de "réussir sa vie" et cette réussite, comme nous l'entendons ici, ne peut passer que par le biais du travail. Il paraît dès lors invraisemblable de désirer travailler moins. Pourtant, un grand nombre d'entre nous aspire à demeurer moins de temps sur son lieu de travail. Le travail ne serait donc pas l'Idéal auquel nous avions pu songer auparavant (...)
[...] L'acheteur est également un travailleur qui produit des biens ou des services. Le producteur ou vendeur est tout autant acheteur. Nous pouvons clairement observer que producteurs et acheteurs dépendent les uns des autres et se situent donc sur un même plan d'égalité. Ainsi s'opère un rapport circulaire qui constitue le fondement de l'économie. L'économie dépend du commerce autrement dit, du travail, il permet à une société de s'élever. Un groupe social peut vivre mieux si l'économie se voit fructifiée grâce aux échanges entre producteurs et acheteurs. [...]
[...] Cet individu travaille avant tout pour se satisfaire. Dans cet esprit, un homme est capable d'affirmer de nouveau son individualité et sa personnalité dans le fruit de son travail Il se sent alors actif, il retrouve son humanité. Le fait de canaliser la peine, la fatigue, la routine traduit l'humanité de l'homme toutefois cela ne lui permet pas d'être entièrement heureux. Il est alors possible de s'épanouir au travers de la vie en société, au dehors du travail. Il n'est pas impossible de bien vivre dans le travail contrairement à ce que nous pourrions affirmer devant les nombreuses contraintes que celui- ci représente. [...]
[...] A long terme ses conditions de vie ne pourraient- elles pas basculer vers la précarité? Même s'il n'est pas toujours facile de résister à la fatigue et à la peine, l'homme est capable de se dépasser ces contraintes. Prenons pour exemple un employé de bureau qui demeure enfermé toute la journée, assignée aux mêmes tâches que certains de ses collègues. Certes celui-ci est contraint de répondre aux ordres de ses supérieurs, qui s'enchaînent, mais ne peut-il pas passer outre ses conditions de travail qui s'uniformisent? [...]
[...] Il ne travaille plus pour vivre mais pour survivre. Le travail sort de son contexte humain, il n'est rien de plus que l'exploitation d'une masse travailleuse qui ne cherche pas à "vivre mieux" mais à survivre jour après jour. Même si le travail reste essentiel dans l'optique de gagner sa vie, la réalité du travail présente des caractères fondamentalement contraires à l'idée de l'Idéal. Par exemple l'activité de l'ouvrier n'est aucunement réfléchie car il ne décide pas de la conception ni des moyens de sa production. [...]
[...] Nous pensons communément que l'artiste est la figure idéale du travail car celui-ci est libre se s'exprimer, il peut se retrouver dans sa création, dont lui seul choisit les moyens de réalisation. Son travail n'est pas une contrainte, mais une passion. Dans cette mesure, nous pouvons considérer que la passion est l'origine de l'épanouissement dans le travail. Alors travailler moins pourrait se traduire par un manque voire une absence de motivation pour son travail. Néanmoins si un homme prend plaisir dans son travail alors il s'accomplit chaque jour, il se réalise. [...]
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