De tout temps, l'homme doit travailler, ainsi, pour Marx le travail est « l'activité vitale de l'homme ». Cependant, l'homme peut considérer de différentes manières le travail ; comme un moyen de vivre, une obligation face à la religion ou bien un simple moyen de gagner de l'argent pour faire vivre sa famille. Face à cela, le travail peut être considéré tout autrement, il fait en sorte d'être quelqu'un, de se sentir utile, ne dit-on pas « être médecin » ? « Etre médecin » est une activité professionnelle, un travail, mais l'homme se définit par son travail.
Nous pouvons donc nous demander quelles sont les raisons qui poussent l'homme à travailler. Comment la notion de travail est-elle perçue et à quoi correspond-elle exactement ?
[...] Pourquoi travailler? De tout temps, l'homme doit travailler, ainsi, pour Marx le travail est l'activité vitale de l'homme Cependant, l'homme peut considérer de différentes manières le travail; comme un moyen de vivre, une obligation face à la religion ou bien un simple moyen de gagner de l'argent pour faire vivre sa famille. Face à cela, le travail peut être considéré tout autrement, il fait en sorte d'être quelqu'un, de se sentir utile, ne dit-on pas être médecin être médecin est une activité professionnelle, un travail, mais l'homme se définit par son travail. [...]
[...] Les hommes se reconnaissant dans la société en appartenant à un groupe social défini, entre autres, par les revenus et le métier. Ainsi, l'homme se désigne par son travail, son statut: je suis avocat par exemple, se dira avec fierté, je suis chômeur ouvrira peu de portes. L'homme se définit donc par son travail et son utilité dans la société. Enfin, le travail, la recherche de technique permettent le développement de la conscience, des connaissances et de l'intelligence de l'homme. [...]
[...] Mais le travail mène aussi à la liberté autrement : les femmes par exemple se sont émancipées grâce au travail, elles correspondent à une main d'oeuvre utile (surtout secteur tertiaire aujourd'hui mais il faut également penser au munitionnettes, aux agricultrices, aux commerçantes, etc., durant la guerre). Par le travail de la femme, la parité homme-femme s'est accrue, il y a donc ici une avancée de la société due en partie à l'évolution du travail. On voit donc que le travail, malgré sa connotation négative, a des avantages et permet, entre autres, le développement. On peut dire qu'il existe, par exemple, corrélation entre travail et société. Cependant, la notion de travail est toujours difficile à cerner. [...]
[...] L'homme de peine souffre, le travail est laborieux et difficile. Il torture l'homme physiquement (ouvrier abruti par le travail à la chaine par exemple) mais aussi psychologiquement (pression et stress des grandes entreprises). Ainsi, dès la Grèce Antique, le travail est considéré comme une obligation et non un plaisir : l'homme libre s'intéresse à la culture, à l'Art, la politique; l'esclave, lui, travaille. L'homme libre dénigre le fait de travailler et l'esclave est réduit à un rôle de serviteur. (Cependant, l'homme libre peut très bien se retrouver esclave puisque ces derniers peuvent être des prisonniers de guerre.) L'homme libre est donc conscient qu'il peut travailler mais préfère développer ses capacités intellectuelles, il favorise la contemplation, la politique plutôt que l'effort. [...]
[...] La notion de travail est très subjective. En effet, nous savons que le travail est une activité, souvent considéré comme pénible et obligatoire. Cependant, une passion peut devenir un travail, par exemple un musicien ou un peintre vivant de son art, travaille de sa passion, on ne considère donc pas ce travail comme pénible. Vivre de sa passion est un travail privilégié et ce privilège n'est pas donné à tout le monde De plus, on peut penser aux travailleurs pauvres : ils travaillent mais ne peuvent pas se nourrir. [...]
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