Le travail commence pour l'homme dès l'instant où la nature devient sèche, pauvre, stérile. Il apparaît dès lors très rapidement comme une nécessité pour sa survie. Celui qui refuse de travailler, refuse alors en même temps de manger. Par conséquent, à partir de là, le travail peut être appréhendé comme une espèce de malédiction à laquelle l'humanité est incapable d'échapper. De plus, il peut être qualifié comme l'ensemble des activités sociales qui constituent toutes les productions utiles à la société : il est considéré comme une valeur essentielle, un fondement de notre société provoquant un lien social et prend depuis une place de plus en plus importante à partir du VIIIe siècle.
Mais celui-ci semble être remis en question, être en déclin. Le déclin désigne l'état d'une chose qui penche vers sa fin. Ces deux définitions sont alors contradictoires : le travail serait alors un des piliers de notre société qui tend à s'effondrer. Dans quelle mesure peut-on affirmer que le travail représente toujours une valeur importante dans le fondement de nos sociétés ? (...)
[...] Néanmoins, aujourd'hui, la valeur travail semble être en déclin : l'idée selon laquelle le travail est toujours un agent de socialisation aussi important qu'auparavant peut être remise en cause de la mutation du travail et parce que celui-ci déshumanise l'individu en l'aliénant et ne le rendant sujet à l'exploitation. Dans les pays pauvres, le travail ne donne pas toujours le sourire : le travail des enfants est un fléau à combattre puisque celui-ci s'impose à eux, obligés de travailler pour s'alimenter et survivre, quotidiennement. [...]
[...] En effet, selon Hegel, certes le travail fait souffrir, mais permet de s'accomplir et de trouver en quelque sorte une signification à son existence et ainsi d'acquérir une certaine forme de liberté. Celui-ci est le premier à théoriser le travail comme moyen de libération dans ce qu'on appelle la dialectique du maître et de l'esclave Hegel imagine deux hommes qui luttent l'un contre l'autre pour la défense de leur liberté : l'un finit par dominer l'autre et décide de faire de l'autre son esclave qui préfère perdre sa liberté plutôt que sa vie. [...]
[...] Le travail est nécessaire car il permet la survie de l'Homme L'individu travaille pour sa survie : le travail comble les besoins fondamentaux de l'Homme puisqu'il est nécessaire pour de travailler pour percevoir un salaire pour pouvoir s'habiller, se nourrir, avoir un toit. Il aura donc un rôle actif. Le travail comme une reconnaissance De plus, la reconnaissance au travail reconnaissance est importante puisque dés lors, l'individu n'a pas le sentiment d'être un bon à rien qu'il apporte quelque chose à la société. Le salaire correspond à la reconnaissance, au fruit du travail que l'individu perçoit. L'individu est récompensé pour sa contribution à la société et sera dès lors reconnu parmi les siens. [...]
[...] En effet le travailleur est souvent réduit à n'être qu'un automate. L'industrialisation massive déshumanise le travail, l'ouvrier n'est plus que le maillon d'une chaîne de production qu'il ne maîtrise pas, comme le dénonce Marx les biens auxquels l'ouvrier contribue à produire lui échappent totalement. Alors que l'artisan s'affirme et se reconnaît dans ses œuvres, l'ouvrier d'usine s'abrutit dans les tâches mécaniques et répétitives qui ne lui apportent rien si ce n'est un salaire : il ne pouvait retrouver une part de lui-même dans son produit. [...]
[...] En effet, il permet de se construire une identité professionnelle, et donc sociale. La valeur travail est beaucoup plus qu'un simple salaire. Il est devenu le moyen dans la socialisation secondaire pour que les individus se créent une identité sociale et trouvent leur place dans la société : grâce au travail, ils vont avoir le sentiment d'appartenir à une société, d'être lié à elle en contribuant implicitement à sa survie, et d'appartenir à un groupe de personnes appelé les actifs, et ainsi d'être intégré dans la société. [...]
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