Dans ce sujet, les notions essentielles sont la valeur, le travail et la production. Le mot « valeur » est comme les deux autres polysémiques, il peut désigner la valeur économique ou pécuniaire de quelque chose et à la fois traiter des valeurs dites morales ou humaines comme l'entraide et la solidarité. Dans un terme général, la valeur correspond à l'importance accordée par quelqu'un à quelque chose. La production quant à elle peut être à la fois matérielle (objet concret, exemple une voiture) ou immatérielle (le savoir, les services rendus par exemple) (...)
[...] D'autres travails peuvent avoir pour finalité un apprentissage, sans forcément produire quelque chose à valeur financière. (Exemple de l'enseignement). Des étudiants de facultés diverses qui doivent réaliser un projet de recherche afin d'étudier ne produiront rien qui sera vendu. De plus, les fruits de leurs recherches pourront servir à leur tuteur ou à certains organismes. Prenons l'exemple d'une étudiante en sociologie qui travail sur la coparentalité (terme donné par l'APGL : Association des Parents Gays et Lesbiens). La CAF (Caisse des Allocations Familiales) qui se pose des questions sur les nouveaux modèles parentaux pourra consulter son projet de recherche afin de voir si la présence d'un enfant dans un couple homosexuel constitue une vraie famille et la CAF décidera ainsi des aides qui seront accordées à cette famille. [...]
[...] Enfant, je savais donner ; j'ai oublié cette grâce depuis que je suis devenu civilisé. J'avais un mode de vie naturel alors qu'aujourd'hui, il est artificiel. Tout joli caillou avait une valeur à mes yeux ; chaque arbre qui poussait était un objet de respect. Maintenant, je m'incline avec l'homme blanc devant un paysage peint donc on estime la valeur en dollars Ohiyesa, écrivain indien contemporain. [...]
[...] Il parait donc difficile que le travail, ayant pour motivation le rendement, puisse avoir une valeur économique importante si ce qu'il produit n'en a pas. En effet, l'étudiant dans une université qui travaille sur la psychologie ne produit rien économiquement parlant car son travail est basé sur la recherche et la réflexion, alors on dira que son travail n'a pas de valeur économique et pécuniaire. De même, lorsqu'une personne produit quelque chose de matérielle dans le but de le vendre par exemple, et que son produit n'attire aucun acheteur, alors on dira que son produit n'a pas de valeur économique et il en sera de même pour son travail si l'on considère que le temps passé à réaliser le produit n'a pas de valeur économique. [...]
[...] Il faut rappeler que le travail était considéré autrefois comme une torture et c'est pour cela qu'il était affligé aux esclaves. Mais le travail n'a cessé d'évoluer au cours du temps. La technique et le savoir qu'ont acquis les hommes sont le fruit de cette évolution. Le second plan selon Hegel et Marx et celui de l'individu, ils disent que le travail n'est pas seulement ce par quoi l'homme assure sa subsistance, mais bien plus, ce par quoi il manifeste ce qu'il est. [...]
[...] A la fin de cette première partie, on voit que le travail ne peut avoir une valeur économique si ce qu'il produit n'en a pas. Cependant, si l'on considère que le temps passé à produire mérite dans tous les cas un financement, alors le travail peut avoir dans ce cas une valeur économique. Après avoir étudié la valeur économique du travail en fonction de la valeur de sa production, nous allons voir quelles autres valeurs possède le travail si le but de sa production n'est pas économique. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture