Travail, activité technique, progrès technique, culture, rapport à la nature, Grèce antique, mythe de Prométhée, outils, humanité, animal laborans, esclavage, société, Socrate, Aristote, Thalès, Pythagore
L'homme est un être qui travaille, il y a donc usage de la technique. Le travail est une valeur. Le travail est dans notre culture.
Par définition, un enjeu a de l'intérêt, de l'importance, et des conséquences sur la chose. C'est ce que l'on peut gagner ou perdre en faisant quelque chose (ou en ne le faisant pas).
« Si la philosophie ne servait à rien, elle ne vaudrait pas une once de peine » disait René Descartes.
[...] C'est parce qu'il a un corps vigoureux qu'il doit être esclave. Tandis qu'en réalité, c'est parce qu'il est esclave et qu'il effectue des tâches contraignantes qu'il développe ce corps vigoureux. Les citoyens avaient une vision péjorative du travail, Aristote refusait en effet « de donner le nom d'homme aux membres de l'espèce humaine tant qu'ils étaient totalement soumis à la nécessité » donc au travail. Le travail est alors considéré par les Grecs comme quelque chose de pénible et contraire à la dignité et à la liberté humaine notamment par sa vocation à être effectué par des esclaves. [...]
[...] L'Homme est toujours soucieux de progrès technique Toutes les cultures n'accordent pas d'importance à la technique. Nous ne pensons pas travailler de la même manière aujourd'hui qu'au temps de la Grèce antique. Nous avons l'impression que les objets techniques sont commodes et qu'ils nous apportent un « plus » alors que ces objets nous transforment en profondeur, nous ainsi que notre mode de pensée. II. Pourquoi s'intéresser au progrès technique Socrate est le père philosophique et maître de Platon qui met en scène Socrate pour garder une trace de ses dires (Socrate n'écrit rien.) Dans la Grèce antique (Socrate, Aristote) le progrès technique n'était pas partagé par les Grecs. [...]
[...] Deuxièmement, il permet l'accès aux revenus donc à la société de consommation et est source de liberté, d'affranchissement, d'indépendance et d'autonomie financière (vis-à -vis de ses parents par exemple.) À noter que ces deux points sont fortement corrélés dans la mesure où les revenus sont nécessaires à l'entretien de la sociabilité (restaurant entre amis). Mais aussi un rôle de vertu morale. Enfin, nous avons vu deux visions du « travail », la première étant une entrave à la liberté tandis que la deuxième en est une des conditions. [...]
[...] Prométhée vole alors le feu et la connaissance de la technique et les attribue à l'Homme. Prométhée est condamné à se faire manger le foie (qui repousse) attaché à un rocher. On peut donc affirmer qu'à sa naissance l'homme est nu, mais est capable de technique ce qui traduit l'idée de renversement. En effet l'homme est à présent plus puissant que la nature grâce aux artifices de la technique qui lui permettent de pallier le déficit initial de ses atouts. [...]
[...] Deux domaines ont donc expliqué la technique chez les Grecs : la curiosité et la guerre. D'un point de vue socioéconomique, il était possible de classer les individus en deux grandes classes : d'un côté les esclaves et femmes privés de droit de vote et de l'autre les hommes libres. Si les Grecs n'avaient pas d'intérêt pour une tâche, une chose les esclaves le faisaient. Ce dernier est considéré comme une machine animée. « L'animal Laborans ». Les citoyens doivent se consacrer à des activités intellectuelles et non au « travail », ce pour quoi ils se dotent d'esclave pour le réaliser. [...]
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