C'est l'invention de la machine à vapeur qui a entraîné la première révolution industrielle. Auguste Comte, le philosophe positiviste français, écrit d'ailleurs : « L'amour pour principe, l'ordre pour base, et le progrès pour but », ce qui est une preuve qu'à cette époque le progrès technique était accepté par tous mais, plus on avance dans le progrès, plus on s'en méfie ce qui crée un sentiment de peur (...)
[...] De même, le penseur français Jacques Ellul dans Le Système technicien de 1977, considère qu'en proclamant que tout est possible grâce aux progrès techniques, la technique moderne abolit les repères entre les valeurs. L'Homme est pris dans une frénésie irrésistible du mouvement vers l'avant qu'il ne peut contrôler. La technique gagne de manière absolue dès lors que les questions morales, politiques, philosophiques ne se posent plus. C'est là que les progrès sont synonymes de danger pour l'Homme et doivent être rationalisés. Ces affirmations sont fondées et on en veut pour preuves plusieurs exemples dont deux très marquants. [...]
[...] Est-il raisonnable d'avoir peur du progrès technique ? C'est l'invention de la machine à vapeur qui a entrainé la première révolution industrielle. Auguste Comte, le philosophe positiviste français, écrit d'ailleurs : L'amour pour principe, l'ordre pour base, et le progrès pour but ce qui est une preuve qu'à cette époque le progrès technique était accepté par tous mais, plus on avance dans le progrès, plus on s'en méfie ce qui crée un sentiment de peur. La question qu'on se pose alors est : est-il raisonnable d'avoir peur du progrès technique ? [...]
[...] Cette fascination va conduire à pousser le progrès de plus en plus loin. Depuis quelques années on a atteint le stade de la peur de ce progrès car il a donné lieu à l'appréhension de deux formes de danger ; d'une part le risque de transformer notre rapport à la nature, voire même de modifier la nature elle-même au point de n'y plus pouvoir vivre ou en tout cas de ne plus pouvoir y vivre humainement, d'autre part le risque de voir se transformer les rapports sociaux de telle manière que l'homme devienne esclave de la technique, ou que certains hommes deviennent aliénés par d'autres qui maîtrisent et possèdent les moyens technique permettant à la société de fonctionner. [...]
[...] Nous allons donc étudier le rapport existant entre la peur, la raison et le progrès technique ; on se demande donc si le progrès technique doit engendrer des sentiments de peur ou de confiance. A son apparition, le progrès technique a suscité l'adoration de nombreuses personnes qui y ont trouvé une sorte d'échappatoire à la condition humaine. De plus les découvertes dans le domaine scientifique comme le vaccin contre la rage par Pasteur n'ont fait que mettre les gens en confiance sur l'importance du progrès technique. [...]
[...] La difficulté à laquelle nous sommes donc maintenant confrontés est donc celle de savoir si nous pouvons maîtriser le progrès technique au point de pouvoir refuser d'utiliser une technique, même lorsque celle-ci est à notre disposition. La question se pose par exemple de nos jours au sujet du clonage humain, en effet, si pour le moment une telle action n'est pas complètement possible, il semblerait qu'elle puisse le devenir assez rapidement. Néanmoins il est facile de dire qu'il suffira de légiférer pour éviter certaines dérives, mais il n'empêche que la loi pourra toujours être détournée par des hommes peu scrupuleux et avides de puissance ou de richesses qui n'hésiteront pas à utiliser tous les moyens que le progrès technique leur donne pour satisfaire leurs passions. [...]
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