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Ce sont les esclaves qui doivent travailler. L'homme heureux doit passer sa vie à étudier, apprendre: idéal de la vie contemplative, car l'Homme est un animal raisonné qui est fait par nature à chercher à apprendre et savoir.
L'homme travaille dans le but de produire quelque chose et non pour le plaisir du travail en lui-même, tandis que la contemplation est une activité désintéressée qui a pour but la perfection de celui qui s'y consacre, et non un but extérieur à la contemplation en elle-même. Ce n'est pas le résultat qui compte ici, mais l'activité elle-même en tant qu'accomplissement de la nature même de l'homme.
[...] En effet, le travail épuise l'individu et le fait rentrer dans la norme. Ainsi, l'individu ne réfléchit plus et perd de son originalité et de son indépendance, car l'originalité et l'indépendance, la réflexion et l'individu en lui-même menacent l'ordre social. Pour Nietzsche tout cela sert les nations et les entreprises qui ne cherchent qu'à produire, au détriment de l'individu. Pour autant, Nietzsche affirme tout de même que l'élévation de la personne en tant qu'individu n'est possible que lorsqu'elle ne travaille plus, ce qui explique pourquoi l'aristocratie décharge le travail sur les classes sociales moins élevées. [...]
[...] Le travail et la technique I. Le travail envisagé comme l'accomplissement de l'Homme un obstacle à Théorie d'Aristote : Ce sont les esclaves qui doivent travailler. L'homme heureux doit passer sa vie à étudier, apprendre → idéal de la vie contemplative car l'Homme est un animal raisonné qui est fait par nature à chercher à apprendre et savoir. L'homme travaille dans le but de produire quelque chose et non pour le plaisir du travail en lui-même, tandis que la contemplation est une activité désintéressée qui a pour but la perfection de celui qui s'y consacre, et non un but extérieur à la contemplation en elle-même. [...]
[...] De plus Hannah Arendt parle d'un paradoxe. Avec le progrès technique (machines, robots etc.), l'homme se libère de plus en plus du travail. Mais il a tellement cantonné à son statut de travailleur, qu'il en a oublié pourquoi, à la base, il ne voulait plus travailler (c'est-à-dire élever son esprit etc.). Hannah Arendt ne pense pas la même chose que Platon. Elle considère que le travail se distingue de l'œuvre et de l'action. Pour elle le travail est fondamental (pour satisfaire nos besoins) mais il ne doit pas prendre toute la vie d'une personne. [...]
[...] Exemple : dans la dialectique de l'esclave et du maître, il montre comment « l'esclave » (au sens large) apprend, se forme et devient plus fort grâce au travail alors que le « maitre » s'affaiblit dans l'oisiveté, jusqu'à ce que, le rapport de force s'inversant, l'esclave devient finalement le maître du maître. Le mythe de Prométhée Le mythe de Prométhée suggère que l'homme est voué par nature à transformer la nature grâce à la science et à la technique, pour en faire un monde artificiel : le monde humain. Pour le meilleure et pour le pire (le pire →dans Frankenstein, Marie Shelley met en garde contre les dérive de la technique. Le travail doit être accompli avec sagesse, prudence et mesure). [...]
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