Le volume horaire en termes d'heures travaillées par semaine était de 49 heures au début du XXème siècle alors que la révolution industrielle commençait à émerger un peu partout en Europe. Il est actuellement descendu à 35 h de travail par semaine. Cette baisse significative est propre à nos sociétés modernes ; aucune n'est réellement épargnée par ce phénomène d'un genre nouveau. Notre politique tendrait donc à vouloir amorcer une baisse du temps de travail sous prétexte d'un plus grand confort et d'une meilleure qualité de vie au jour le jour (...)
[...] A travers ce terme d'efficace on peut entrevoir les prémices d'une quelconque forme de progrès technique. C'est ce progrès qui se pose comme le mouvement interne de nos sociétés industrielles et qui, à travers la technique, nous a permis de nous affranchir de toutes les formes de contraintes et ainsi accéder au plus simple bonheur de vivre. Ainsi, travail, technique et confort de vie sont liés. Ils fonctionnent ensemble et ne peuvent être dissociés. Ainsi, le travail est nécessaire pour assurer et maintenir un certain niveau dans notre milieu naturel hostile. [...]
[...] Néanmoins, un groupe de réflexion constitué d'éminents économistes le club de Rome se proposait de stopper toutes formes de croissances économiques dite croissance zéro et de progrès car ils considéraient que nous avions atteints un niveau de technicité suffisant pour nous assurer un très bon confort de vie. Derrière la proposition étrange se cache en réalité un réel problème philosophique. Devons nous mettre des barrières à notre progrès, notre capacité à travailler et donc, de surcroît, toujours devenir plus performant ? La question est bien réelle. [...]
[...] Là encore, les 35 heures ne viennent pas tant à dégager du temps libre qu'à partager le travail, ce qui montre que le travail garde une place contredite dans notre société. L'Homme doit rester humble face à la Nature. Son combat permanent avec elle ne doit pas lui faire oublier qu'il s'agit d'une fragilité hostile Tout d'abord, si l'Homme cesse peu à peu de travailler, il perdra petit à petit toutes prises sur son milieu et son environnement. Sa Survie se fera donc de plus en plus difficile affectant du même coup la survie de l'humanité toute entière et ceci pour deux raisons. [...]
[...] Dès lors, une société sans travail est-elle concevable ? L'homme a toujours travaillé avec acharnement et détermination pour pouvoir subvenir à ses besoins et par-là même se maintenir en vie et assurer la survie de l'espèce. C'est pourquoi, il se doit de maintenir cette tradition du travail auquel il doit sa vie et sa survie avant même cela. Tout d'abord, je m'attacherai ici à mettre en relation l'intérêt du travail pour ce qui est de notre confort de vie. En effet, ces deux notions sont extrêmement liées. [...]
[...] Certains se disent que travailler moins, c'est mieux vivre. Certainement, faudrait-il observer la manière avec laquelle le travail se trouve qualifié dans l'Histoire afin de mieux comprendre la place qu'il occupe aujourd'hui dans le cœur des gens. Depuis toujours, tout du moins depuis le Moyen-Age, le travail revêt une connotation de difficulté et d'efforts ce qui donnera l'expression de dur labeur La communauté catholique observe une position à peu près similaire sur ce sujet car elle pense que le travail est dévalorisant, non-divin. [...]
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