Le travail humain exige une dépense d'énergie, une transformation de la matière tout comme l'activité animale pourtant le travail humain et l'activité animale présentent des différences :
- Le travail est instinctif chez l'animal, il est mécanique, involontaire et irréfléchi. Le travail humain est une activité consciente d'elle-même c'est-à-dire qu'il y a toujours une conception qui précède et conditionne son exécution.
- L'organisation chez les animaux est toujours la même et ne changera pas. L'homme lui, modifie, réforme cette organisation (...)
[...] Le travail en Philosophie Travail vient du mot tripalium qui désigne un instrument de torture. On remarque différentes idées du travail qui s'opposent : Apologie du travail : le travail répond à des nécessités vitales, est un moyen de reconnaissance et d'intégration sociale. Il permet un développement personnel, une réalisation de soi. Critique du travail : Il favorise l'exploitation, et l'aliénation. I. Définition du travail A. Le travail différent de l'activité animale Le travail humain exige une dépense d'énergie, une transformation de la matière tout comme l'activité animale pourtant le travail humain et l'activité animale présentent des différences : Le travail est instinctif chez l'animal, il est mécanique, involontaire et irréfléchi. [...]
[...] La fin du travail ? C'est la théorie de Jérémy Riftink. Il part de l'évolution technologique qui multiple la production. Il y a alors un effet renversé, et cette évolution crée du chômage et permet à ceux qui travaillent de s'enrichir mais à ceux qui sont sans emploi de ne pas en trouver et ils sont alors mis de côté. Son idée est alors qu'il faut créer un tiers secteurs : un secteur social. L'état a de moins en moins de prérogative c'est une utopie du système. [...]
[...] L'usine : La tâche des travailleurs est encore plus simplifiée. Pour Marx, le travail devient alors une opération extrêmement simple, on demande à l'ouvrier une dextérité du travail (division du travail jusqu'à ce que la tâche soit la plus simple possible, c'est l'idéal capitaliste). Cette décomposition du travail rend de plus en plus ce système productif. Marx dit que ce système donne naissance à une irréalité du travail Il y a un facteur d'aliénation (du grec aliénus qui signifie étranger) : en effet, dans ce système, on peut considérer que le travail devient étranger au travailleur lui-même : Le travailleur ne participe plus à la conception du produit ou de la chaîne de production. [...]
[...] Le travail engendre une transformation objective du monde alors que le jeu ne fait qu'une transformation symbolique de celui-ci. Le jeu est un plaisir contemporain de l'activité alors que le plaisir dans le travail est différé. Dans le travail, on poursuit une fin extérieure à l'activité elle- même (salaire, amélioration des conditions de vie, satisfaction de ses besoins ) alors que l'activité ludique est une activité qui a une fin en elle-même : on joue pour jouer, c'est pour cela que le plaisir est immédiat. [...]
[...] La division du travail serait alors un moteur de l'histoire. Et elle serait une progression des conditions de vie l'homme et permettrait d'aller vers quelque chose de positif. B. La critique L'intensification d'un procédé peut conduire à sa corruption ou à sa dénaturation. Au XVIème siècle, on passe à un stade supérieur de la division du travail en voyant ses biens faits. On passe à la fragmentation du travail. Georges Friedmann l'a décrit dans son livre travail en miettes Marx en fera également un point important de sa pensée. [...]
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