L'Homme a l'appétit du gain. On pourrait penser que ce gain n'est autre que la paye, soit le salaire, mais on oublie souvent bien d'autres formes de gains.
En outre, il ne fait pas voir dans le terme de « travail » simplement une activité rémunérée. En effet, ceux qui travaillent ne sont pas uniquement les artisans, les ouvriers ou les cadres ainsi que les autres catégories socioprofessionnelles, mais aussi l'enfant qui apprend et fait des exercices à l'école. Il travaille, obtient des résultats, tout comme l'artiste peintre, l'écrivain ou le sportif. Tout travailleur passent par des étapes difficiles, voire contraignantes (...)
[...] On s'aperçoit aussi que l'Homme travaille pour ne plus travailler. Nicolas Sarkozy affirme régulièrement que le travail rend libre alors que le but de tous les humanistes est au contraire de libérer l'Homme du travail. Dans son essai sur l'origine des langues, Jean-Jacques Rousseau affirme que c'est pour parvenir au repos que chacun travaille : c'est encore la paresse qui nous rend laborieux. Il faut savoir endurer le labeur avant de pouvoir savourer le plaisir de ne plus travailler. En effet, le travailleur prend un certain plaisir à s'octroyer quelques jours de congés, il pense que c'est bien mérité, donc il va pouvoir profiter aisément du temps libre auquel il va se consacrer. [...]
[...] Tout d'abord, il s'avère qu'aujourd'hui, l'Homme travaille pour les autres. L'ennui est un fléau pour l'Homme, tant et si bien qu'il ira travailler uniquement pour s'occuper, pour avoir quelque chose dans les mains ou à l'esprit : réfléchir, se servir de ses mains lui permettra de se consacrer à autre chose qu'à lui-même. Ainsi, il donnera aux autres. En travaillant, l'Homme rend service à l'humanité dans un certain sens, comme c'est le cas pour les gens qui s'occupent des personnes âgées à côté de leurs études, ou les Restos du Cœur Dans ce dernier cas, ce n'est pas forcément l'ennui qui pousse les gens à travailler, mais le réel besoin de soulager les autres. [...]
[...] PHILOSOPHIE DEVOIR MAISON NUMERO 2 DISSERTATION : Qu'est-ce qui pousse l'Homme à travailler ? Le travail est une activité consciente et réfléchie. Depuis des générations, l'Homme travaille. Il travaille dans le but d'obtenir satisfaction, et l'une de ses premières satisfactions, c'est de pouvoir gagner correctement sa vie pour survivre, en consentant la plupart du temps à exécuter des tâches pénibles. L'Homme a l'appétit du gain. On pourrait penser que ce gain n'est autre que la paye, soit le salaire, mais on oublie souvent bien d'autres formes de gains. [...]
[...] Il cherchera avant tout à gagner sa vie car il ne reste plus sur son compte de quoi payer les taxes, mais il cherchera aussi à se socialiser, car c'est en sortant de chez lui et en travaillant qu'il pourra entretenir des relations avec d'autres individus. Puis, en travaillant, il pourrait éventuellement avoir le droit à quelques encouragements, compliments sur ce qu'il a effectué. C'est ce qui pourrait aussi pousser l'Homme à travailler. Ainsi, comme le dirait Jean-Jacques Rousseau dans son Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes, l'homme sociable toujours hors de lui ne fait vivre que dans l'opinion des autres Le travail n'est donc pas qu'une nécessité naturelle. Il désigne une voie d'autoréalisation et de reconnaissance possible. [...]
[...] Dans un premier temps, nous pourrons nous demander si c'est la nécessité naturelle qui pousse l'Homme à travailler. Il faut entendre par nécessité, terme venant du latin necessitas, besoin impérieux Si l'on entend par nécessité le caractère de ce qui ne peut pas être, le travail serait essentiellement ce qui nous contraint, nous soumet à l'ordre de la nature ou de la matière. Il désignerait donc un obstacle fondamental à la liberté, c'est-à-dire à la réalisation de soi. Jusqu'à la fin du Moyen-Âge, le travail est tout à fait dévalorisé. [...]
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