Le travail, de nos jours, n'est pas quelque chose d'appréciable. On est plutôt contraint, obligé d'aller travailler que volontaire. Ce travail serait un fardeau car il est fait pour quelqu'un d'autre que nous. En effet, ce n'est pas pour nous directement que nous allons travailler. Nous faisons cela car nous y sommes contraints par une manière physique ou autre. Alors, le travail est une malédiction. Mais qu'est-ce que le travail ? Serait-il seulement un état d'asservissement de soi-même à autrui ? Ne pourrait-il pas être un moyen de nous satisfaire nous-même ? Ne serait-il pas un état dans lequel l'individu pourrait s'évader, se faire plaisir et, ainsi, oublier les soucis du quotidien qui sont les siens ? (...)
[...] - Le travail est-il une malédiction ? - Le travail, de nos jours, n'est pas quelque chose d'appréciable. On est plutôt contraint, obligé d'aller travailler que volontaire. Ce travail serait un fardeau car il est fait pour quelqu'un d'autre que nous. En effet, ce n'est pas pour nous directement que nous allons travailler. Nous faisons cela car nous y sommes contraints par une manière physique ou autre. Alors, le travail est une malédiction. Mais qu'est-ce que le travail ? Serait-il seulement un état d'asservissement de soi-même à autrui ? [...]
[...] Dans ce cas-là, oui, le travail ne serait pas une malédiction, mais plutôt un bonheur. Mais qu'advient-il de ce bonheur quand il est fait pour quelqu'un d'autre et de façon répétée ? Par exemple, le travail à la chaîne : c'est bien une œuvre que l'on produit, puisque c'est nous qui la fabriquons, mais elle ne nous est pas destinée et, bien que l'on ait un grand plaisir fou à le faire, ne deviendrait-il pas contraignant à force de le répéter sans arrêt et de façon rapide à longueur de journée ? [...]
[...] Le travail serait-il alors une nécessité, une contrainte, une obligation ? Une nécessité, c'est ce qui est tel qu'il est impossible à la volonté de s'y soustraire. Autrement dit, quelque chose de nécessaire peut être réalisé de différentes manières mais personne ne peut ne pas le faire ; il nous est indispensable d'accomplir cette tâche pour avancer et, ainsi, obtenir ce dont on a besoin. Par exemple, il est nécessaire d'aller travailler pour toucher un salaire et subvenir à ses besoins. [...]
[...] C'est-à-dire que pour que l'Homme se développe intellectuellement et physiquement, il ne fallait pas qu'il reste dans cet enclos riche et sans travailler, mais plutôt qu'il puisse aller ailleurs dans un endroit où il puisse se développer en travaillant de ses propres mains et en travaillant aussi sur soi-même. Car, selon Hegel, l'Homme à l'état d'immédiateté, à l'état bestial, n'est pas ce qu'il doit être Ainsi, le travail ne serait donc pas un fardeau. Il serait plutôt une délivrance de l'être humain. Hegel parle d'immédiateté chez l'Homme. [...]
[...] Le travail serait une malédiction. C'est en tout cas ce qu'affirme la Genèse 2 et 3 de 1987. En effet, ce texte raconte la création du monde et la fin de cet extrait nous parle du travail. Après qu'Adam est goûté aux fruits de l'arbre défendu (arbre de la connaissance du bien et du mal), Yahvé Dieu dit à Adam qu' à force de [ses] peines, en [tirera] subsistance tout les jours de vie Ainsi, c'est à la sueur de son front qu'il devra travailler. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture