Le travail est l'activité spécifiquement humaine de transformation de la nature. Seul l'homme travaille en ayant conscience d'un projet, là où l'animal se contente de réaliser ce pour quoi la nature l'a en quelque sorte programmé. Etymologiquement, le travail renvoie à un instrument de torture. Avant d'être pensé comme une pure nécessité, le travail semble être ressenti comme une punition, quelque chose contraignant. De plus, il semble s'opposer à notre liberté en constituant une contrainte donc nous sommes dépendants et qui peut donc conduire à l'aliénation. L'homme a plutôt tendance à vouloir réaliser ses désirs, sa volonté sans effort, c'est-à-dire obtenir rien qu'en espérant. Mais la production d'objets utiles est une nécessité qui transforme la nature de celui qui travaille (...)
[...] En effet, sans production la société ne tourne plus et les hommes ne peuvent plus trouver ce dont ils ont besoin. Les hommes doivent donc produire ce dont ils ont besoin, notamment ce qui leurs est vital. Cela se présente comme une nécessité à la survie. Par exemple, si on se trouvait à court de production de céréales alors les hommes se retrouveraient confrontés à la difficulté de survivre sans ce besoin naturel. Les hommes travaillent donc pour produire ce qu'ils consomment. [...]
[...] Cependant, l'argent ne peut pas constituer une raison suffisant au travail car il existe des métiers qui ne produisent pas nécessairement des biens nécessaires comme par exemple un facteur. Travailler ne reviendrait donc pas à gagner de l'argent mais aussi à s'accomplir personnellement et aurait des propriétés libératrices. Actuellement, la majorité de la population possède un travail qu'elle juge nécessaire mais inintéressant et pénible. Cependant, on peut rajouter que le travail est aussi une nécessité culturelle et non pas qu'une nécessité à la survie des hommes. En effet c'est pour les hommes le moyen de devenir eux-mêmes, c'est-à-dire s'humaniser. [...]
[...] Enfin, tout travail n'est pas aliénant. Certaines personnes trouvent le métier qui leur correspond et apprécient de travailler. C'est donc aussi un moyen de se trouver personnellement, de s'épanouir, d'éprouver du bonheur et de la liberté dans ce que l'on faire puisque celui-ci n'est pas vécu comme une contrainte. En effet, une personne qui aime ce qu'elle fait et une personne qui n'aime pas ce qu'elle fait n'ont aucunement la même vision du travail et nécessairement pas l'épanouissement. Les hommes peuvent donc être libre et s'accomplir personnellement. [...]
[...] Pourquoi travailler ? Le travail est l'activité spécifiquement humaine de transformation de la nature. Seul l'homme travaille en ayant conscience d'un projet, là où l'animal se contente de réaliser ce pour quoi la nature l'a en quelque sorte programmé. Etymologiquement, le travail renvoie à un instrument de torture. Avant d'être pensé comme une pure nécessité, le travail semble être ressenti comme une punition, quelque chose contraignant. De plus, il semble s'opposer à notre liberté en constituant une contrainte donc nous sommes dépendants et qui peut donc conduire à l'aliénation. [...]
[...] La technologie, pour Marx, réduit le travail à des gestes élémentaires et conduit au fait que l'ouvrier dans le travail ne s'appartient pas à lui-même mais à un autre. C'est donc parce que son travail ne lui plait pas qu'il n'y prend pas du plaisir. Le travail n'est pas engagé dans ce qu'il fait, il fait son travail mais n'en fait pas plus. La finalité de son travail lui échappe totalement. On peut dire qu'il ne travaille que dans l'espoir du repos qui arrivera après des années de travail. [...]
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