Or, l'étymologie du mot travail renvoie à tripalium, un instrument de torture. Avant d'être pensé comme une pure nécessité, le travail semble être ressenti comme une peine, une punition. Le travail évoque ainsi une activité pénible à laquelle l'humanité semble devoir se résigner. Mais le travail peut-il se résumer qu'à cela ? [...]
Il convient de s'interroger sur la finalité du travail : est-ce que l'homme c'est-à-dire un corps capable de fonctionner indépendamment travaille uniquement pour subvenir à ses besoins vitaux ? Le travail apporte-t-il autre chose à l'homme ?
Le travail permet certes de satisfaire les besoins de l'homme en palliant la pénurie de la nature (I), le travail est un intermédiaire entre la nature et les besoins. Ce n'est pas la seule de ses fonctions, le travail est libérateur et participe à la réalisation de l'humanité (II) (...)
[...] Le travail se traduit également comme une réalisation de l'humanité. En effet, c'est en tant que lecteur de Hegel, que Marx analyse le travail comme le processus par lequel l'homme, en même temps qu'il agit sur la nature extérieure et la modifie, modifie sa propre nature et développe les facultés qui y sommeillent. C'est dans et par le travail que la nature humaine se réalise. Emmanuel Mounier disait à ce propos que "tout travail travaille à faire un homme en même temps qu'une chose". [...]
[...] Il serait donc une punition d'avoir péché aux paroles dites par Dieu (si celui-ci existe) et pourrait par conséquent envisager le pardon pour l'ensemble des hommes. Toutefois le travail peut être source d'aliénation, et dans ce empêcherait la réalisation de l'humanité. C'est ainsi que pour Christophe Dejours: "C'est l'homme tout entier qui est conditionné au comportement productif par l'organisation du travail, et hors de l'usine il garde la même peau et la même tête. Dépersonnalisé au travail, il demeurera dépersonnalisé chez lui. [...]
[...] DISSERTATION DE PHILOSOPHIE Sujet: le travail n'est-il pour l'homme qu'un moyen de subvenir à ses besoins? Introduction : Alexandre Dumas (fils) disait que le travail "est indispensable au bonheur de l'homme ; il l'élève, il le console ; et peu importe la nature du travail, pourvu qu'il profite à quelqu'un : faire ce qu'on peut, c'est faire ce qu'on doit." Or, l'étymologie du mot travail renvoie à tripalium, un instrument de torture. Avant d'être pensé comme une pure nécessité, le travail semble être ressenti comme une peine, une punition. [...]
[...] Le travail, activité pénible et contraignante qui limite la liberté est véritablement une source d'enrichissement pour tous les hommes lorsque celui-ci est rémunéré. Dans nos sociétés modernes, il est quasiment impossible de vivre seul, en autarcie et de satisfaire ses besoins. Le travail est devenu une nécessité . De plus, la société est souvent inégalitaire c'est pourquoi le travail n'est que le seul moyen pour essayer de s'enrichir ou même de s'en sortir pour les personnes les plus défavorisées. Le travail fait donc appel en majeure partie à la volonté car le travail est toujours pénible. [...]
[...] Selon lui, l'homme ne travaille que pour survivre pour gagner l'argent par lequel il se procurera les moyens de satisfaire ses besoins. " En quoi consiste, écrit Marx, la dépossession du travail? D'abord dans le fait que le travail est extérieur à l'ouvrier, c'est à dire qu'il n'appartient pas à son être ; que, dans son travail, l'ouvrier ne s'affirme pas, mais ce nie, qu'i ne s'y sent pas satisfait, mais malheureux [ . Son travail n'est pas volontaire, mais contraint. Travail forcé, il n'est pas satisfaction d'un besoin, mais seulement un moyen de satisfaire des besoins en dehors du travail. [...]
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