"Gagner son pain" est une expression familière que l'on utilise fréquemment pour souligner notre besoin de travailler pour vivre. Par son travail, l'Homme modifie la nature et lui arrache ce dont il a besoin pour avoir un niveau de vie décent et confortable. La plupart des hommes trouvent que le travail nous réduit à l'état d'esclave. Cependant, est-ce aussi avilissant ou le travail est-il un moyen de devenir une personne, d'être plus libre ? (...)
[...] Le travail a une spécificité humaine. En effet, comparé au travail de l'animal, qui est plus un effet dû à une cause, le travail d'un être humain avant d'être exécuté, existe toujours en idéal dans son esprit. Même la plus experte des abeilles n'imagine pas son travail avant de le faire. C'est ce qui rend le travail humain aussi noble. Il est l'accomplissement d'une idée. Hegel, philosophe du XIXe siècle, nous explique dans la dialectique du maître et de l'esclave son point de vue sur le travail. [...]
[...] Dissertation de Philosophie Le travail est-il ce qui permet à l'Homme de devenir une personne ? Gagner son pain est une expression familière que l'on utilise fréquemment pour souligner notre besoin de travailler pour vivre. Par son travail, l'Homme modifie la nature et lui arrache ce dont il a besoin pour avoir un niveau de vie décent et confortable. La plupart des hommes trouvent que le travail nous réduit à l'état d'esclave. Cependant, est-ce aussi avilissant ou le travail est-il un moyen de devenir une personne, d'être plus libre ? [...]
[...] Comme cette personne n'a plus de travail, elle a moins de liens avec des personnes extérieures. Elle ne se considère plus comme étant une personne. Nous avons donc vu que le travail est à la fois aliénant et libérateur. En effet, lorsque nous faisons partie d'une société fondée sur le profit, nous ne pouvons pas nous épanouir dans notre travail, nous devenons des automates. Dans ce cas, on enlève au travail son point positif qui est de s'accomplir soi-même et avec l'aide d'autres Hommes, formation de l'Homme par l'Homme. [...]
[...] De même, dans l'Antiquité, les Grecs considéraient également le travail comme quelque chose de bas et d'avilissant pour l'Homme, c'est pourquoi ils le laissaient aux esclaves qui ne représentaient rien. Ils étaient considérés comme des bêtes et non comme des personnes. Pour Karl Marx, philosophe du XIXe siècle, cette image du travail est encore plus vraie dans une société capitaliste. Celle-ci se divise en deux catégories ; les capitalistes et les prolétaires. Ceux-ci travaillent dur et ne profitent que très peu du fruit de leur travail. [...]
[...] Cependant, le maître devient esclave de son esclave. Alors que l'esclave par le travail qu'il accomplit devient plus libre que son maître. Dans cette optique, le travail est bien libérateur. Il nous permet de devenir une personne, car en travaillant nous sommes notre fin, on travaille pour atteindre un but personnel. De plus, lorsque nous travaillons, cela permet la coaction avec d'autres Hommes. Nous devenons une personne aux yeux des autres, car l'Homme désire être vu et reconnu. Nous pouvons nous intégrer dans la société lorsque nous travaillons, car nous créons des liens avec d'autres Hommes. [...]
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