Le travail est le fait par lequel un homme vend son temps au service d'une entreprise en échange d'une rémunération financière. Travailler c'est ainsi participer à la production de biens par le biais de sa force de travail. Mais, peut-on considérer que cela est une servitude ? La servitude correspond à une privation des libertés d'un homme.
Être esclave c'est donc faire ce que l'on me dit de faire sans protester, sans avoir le choix. Ceci était chose courante du temps de la Rome antique, et jusqu'à l'abolition de l'esclavage. On se demande si le travail est une servitude, c'est-à-dire si c'est une obligation d'être privé de ses libertés pour subvenir à ses besoins ou bien s'il résulte d'un libre choix et ne correspond donc pas à l'exploitation d'individus.
[...] De plus, pour protéger les travailleurs il y a des syndicats, qui veillent à ce que les travailleurs ne soient pas exploités. C'est ainsi que le droit de grève, notamment, fut acquis, ce qui permet aux travailleurs de protester contre des règles qu'ils trouvent injustes. Le travail ne serait plus alors une servitude puisque le travailleur aurait le pouvoir de contester les règles, ce qui correspond à une liberté d'expression importante. Ainsi il y aurait une liberté de paroles des travailleurs, ainsi qu'une liberté d'action, puisqu'ils pourraient choisir de ne pas travailler pour contester grève. [...]
[...] Enfin nous avons remarqué que le travail semblait être une servitude puisque chacun n'avait pas selon ses besoins et que la division prolétaire - capitaliste engendrait un salaire qui n'était en réalité qu'un vol légal Dans la mesure où le prolétaire est obligé d'accepter n'importe quelle condition de travail pour vivre, il semblerait que le travail soit une servitude. Cependant, en augmentant le salaire minimum dans toutes les entreprises, et avec une meilleure répartition du travail on peut être en présence d'un travail qui ne soit pas une servitude . Bibliographie indicative - Philosophie Terminale ES, S : Cours et méthodes de Patrick Ghrenassia et Pierre Kahn (2009) - Le Travail de Pierre Bouvier et Que sais-je? [...]
[...] Ainsi, il semblerait que le travail soit une servitude, sans solution. On remarque également que pour que le travail ne soit pas une servitude, il faudrait que chacun ait selon ses besoins, et selon son travail. Or, ceci n'est pas respecté puisque malgré un salaire, certaines personnes ont du mal à vivre. Enfin, on peut citer les exemples des suicides successifs qu'il y eut récemment dans certaines grandes entreprises françaises. Si ces hommes ont choisi la mort c'est à cause de leurs conditions de travail, qui leur semblait être une servitude tant de leur esprit (à cause de la surcharge de travail ils étaient constamment sous pression, et n'avaient pas le temps de penser à autre chose), que de leur corps (leurs horaires chargés faisaient qu'ils passaient un pourcentage élevé de temps sur leur lieu de travail). [...]
[...] Pour Karl Marx l'inégale répartition du travail repose sur cette division, sur cet inégal rapport de force; car, en effet, les prolétaires sont obligés de travailler puisque leur seul bien est leur force de travail alors que les capitalistes, eux, peuvent attendre. Il semblerait donc que le travail soit une servitude, par nécessité. N'ayant d'autres choix, pour survivre, les prolétaires seraient obligés de travailler, même dans des conditions injustes, indécentes, sans pouvoir vivre dignement, ce qui est le droit primordial de l'homme. [...]
[...] Le travail est-il une servitude ? Le travail est le fait par lequel un homme vend son temps au service d'une entreprise en échange d'une rémunération financière. Travailler c'est ainsi participer à la production de biens par le biais de sa force de travail. Mais, peut-on considérer que cela est une servitude ? La servitude correspond à une privation des libertés d'un homme. Être esclave c'est donc faire ce que l'on me dit de faire sans protester, sans avoir le choix. [...]
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