Travail, aliénation du travail, Karl Marx, soumission, temps, Simone Weil, Nietzsche, conscience de soi, Hegel, plaisir, liberté
De prime abord, le travail est perçu de manière négative par la plupart des Hommes : il est une obligation, une nécessité, un moyen, une contrainte, une tâche lourde, pénible et parfois épuisante, une aliénation de sa propre personne. [...]
De ce travail peut naître des inventions, des créations uniques qui découlent directement de l'Homme et qui lui permettent de s'exprimer, de s'identifier à son oeuvre. Le travail peut également être lié à la notion de plaisir lorsqu'il est consenti.
[...] Il s'agit principalement des artistes, des penseurs, des contemplatifs, des esprits inventifs. Il y a joint les "oisifs qui passent leur vie à la chasse, en voyage, en affaires de coeur et en aventures". Il est vrai que ces activités sont plus perçues comme des loisirs plaisants que comme un travail en tant que tel. Bien que l'on puisse aller dans le sens de cette thèse, il faut rappeler que cette mentalité ne concerne qu'une minorité et ce, d'autant plus que le monde dans lequel on vit nous pousse vers le consumérisme, vers le capitalisme, vers le fait de gagner beaucoup d'argent et ce, peu importe l'éventuel plaisir éprouvé. [...]
[...] Quelle place occupe le salaire dans notre vision du travail ? En outre et par exemple, un ministre en réunion ou lors d'un discours, ne peut se permettre d'être entièrement lui-même, il doit respecter des codes, des rites etc. Il doit chercher à convaincre, développer un solide argumentaire. Il ne peut parler comme il parle avec des amis par exemple. Ainsi, au travail, il est autre. Le contexte doit donc également être pris en considération. Pour conclure, le travail a certains côtés aliénants qui empêchent l'Homme d'être lui-même. [...]
[...] Le travail lié au plaisir et permettant de s'exprimer va dans le sens d'être soi-même. Toutefois, tout n'est qu'une question de point de vue du travailleur. L'importance du point de vue adopté par le travailleur Le travail et l'accession au "moi" dépend du point du vue adopté par le travailleur. En effet, les thèses précédentes dépendent du point de vue du travailleur : est-il le maître ou l'esclave ? Comme le souligne HEGEL, "là où le maître éprouve du désir pour une chose, l'esclave ( . [...]
[...] Il ne faut toutefois pas oublier les vertus que procurent le travail dans la réalisation et la connaissance de soi. Tout n'est, finalement, qu'une question de positionnement et de point de vue. Il convient alors de garder en tête la citation suivante de Simone WEIL : "Il est facile de définir la place que doit occuper le travail dans une vie sociale bien ordonnée. Il doit en être le centre spirituel.". [...]
[...] En outre, il ajoute la notion d'appartenance à un autre. En effet, un ouvrier travaille pour un patron. Il est sous les ordres et sous la responsabilité de son patron. On peut toutefois reprocher à l'auteur de ne pas prendre en considération l'auto-entrepreneur ou la personne qui ne dépend que d'elle et qui reste entièrement maître de sa personne. A l'inverse, l'auteur affirme que l'homme ne sent lui-même qu'en dehors du travail, lorsqu'il ne travaille et dès qu'il peut agir librement dans ses fonctions animales. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture