L'être humain consacre une très grande partie de sa vie à travailler. Le travail permet de se détacher du foyer familial et de se rendre financièrement autonome, il assure alors l'insertion dans la société et apporte une grande reconnaissance. Certains disent travailler pour vivre et d'autres vivre pour travailler, mais le travail rend-il alors vraiment heureux ? Tout d'abord, lorsqu'il est considéré comme une obligation ou le seul moyen de subsistance, il est en général pénible. Cependant, le travail peut conduire aussi au bonheur car il permet une vie confortable et agréable (...)
[...] Le travail rend-il heureux ? L'être humain consacre une très grande partie de sa vie à travailler. Le travail permet de se détacher du foyer familial et de se rendre financièrement autonome, il assure alors l'insertion dans la société et apporte une grande reconnaissance. Certains disent travailler pour vivre et d'autres vivre pour travailler, mais le travail rend-il alors vraiment heureux ? Tout d'abord, lorsqu'il est considéré comme une obligation ou le seul moyen de subsistance, il est en général pénible. [...]
[...] Ce n'est que très rarement un plaisir pour eux d'aller travailler. On est alors proche de travailler pour vivre C'est un emploi peu valorisant, qui donne peu de possibilités de s'exprimer, et ne permet donc pas toujours l'épanouissement personnel. Paulette explique dans son interview la difficulté des tâches qu'elle avait à réaliser, de part l'habileté qu'il fallait acquérir, et la pression permanente qu'elle ressentait afin d'obtenir le rendement voulu. Il en est de même pour les ouvriers du bâtiment, éprouvés physiquement, qui travaillent sur des chantiers dans des conditions climatiques souvent difficiles, et pour ceux qui sont en contact régulier avec des substances dangereuses ou qui respirent des gaz toxiques. [...]
[...] Il est aussi source de revenus, principale motivation. Selon la profession exercée, une rémunération plus ou moins conséquente assurera une sécurité matérielle et la possibilité de s'offrir des loisirs en conséquence. Nous sommes donc conditionnés et orientés en fonction de nos besoins et de la compensation financière qui en découlera. Une personne issue d'un milieu ouvrier qui bénéficie d'études supérieures pourra exercer une profession correspondante à son niveau d'études et donc à un métier impliquant des revenus plus importants que ceux de son milieu d'origine. [...]
[...] Ces esclaves du travail n'ont d'autre choix pour survivre que d'accepter ces emplois clandestins en contrepartie du silence de leurs employeurs concernant leurs situations irrégulières sur le territoire. L'exemple du personnage de Victor Hugo, Cosette, illustre bien ce genre de situation où le travail est subi par instinct de survie. Son statut d'orpheline l'a contraint de rester chez les Thénardier qui l'exploitent mais qui lui offre malgré tout le logis et le couvert. D'autre part, le travail peut contribuer au bonheur de chacun et apporter une grande satisfaction personnelle. [...]
[...] De plus comme cité dans Candide de Voltaire, le travail nous met à l'abri de l'ennui, puisqu'il nous occupe l'esprit et donc nous éloigne du vice et aussi du besoin. En conclusion, le travail représente souvent un investissement personnel et des efforts considérables tant sur le plan physique qu'intellectuel. Il est d'abord synonyme de souffrance, mais il est surtout l'exutoire et le gage d'un équilibre pour chaque individu. Indispensable dans une vie, c'est ce qui nous permet d'occuper notre temps. [...]
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