Le travail n'est-il qu'un moyen de subvenir à ses besoins ? Longtemps dévalorisé et fui, il est aujourd'hui recherché par tous... Comment expliquer ce revirement de situation ? Quels sont les intérêts du travail ?
[...] Malgré cette prise de conscience, les modes d'organisation et de production ne lui ont pas toujours permis d'assurer toutes ces fonctions. Qui plus est aujourd'hui, le manque de travail, les transformations de ses conditions d'exercices ont amené à sa dévalorisation, aboutissant de surcroît à une déconsidération, une exploitation, voire une aliénation du travailleur. Gageons que l'homme saura trouver les solutions les meilleurs pour que le travail soit, pour tous, un réel épanouissement, alors qu'il tend depuis quelques années à creuser un dossé entre les classes sociales, créant alors une véritable fracture sociale. [...]
[...] Ne pas avoir de travail, c'est rompre les liens sociaux - il permet de développer un réseau de relations qui peut dépasser le cadre du travail (endogamie) Exemple : les retraités qui souffrent de cette perte des liens sociaux (et se tournent parfois vers le bénévolat pour recréer des liens) Les femmes ont revendiqué avec fore le droit d'exercer une activité à part entière, et parmi les raisons invoquées, apparaît, à côté de l'investissement professionnel, la volonté de na pas se retrouver seule au foyer, sans interlocuteur avec qui partager un but. Le travail contribue à l'épanouissement moral de l'homme Le travail permet une force morale - Avoir un travail, c'est être accompli dans son corps et son esprit, trouver un équilibre ; le travail permet donc un épanouissement physique, moral et intellectuel - c'est une activité enrichissante, valorisante pour l'homme . Il évite la déprime et permet de se réaliser pleinement. [...]
[...] Problématique : Le travail n'est-il qu'un moyen de subvenir à ses besoins ? Le travail d'abord présenté comme une punition divine a longtemps été dévalorisé : associé à la servitude chez les Romains, il est devenu un déshonneur dans la société de l'Ancien Régime. C'est à la suite de la révolution industrielle qu'il acquiert sa signification actuelle. En effet, pour satisfaire au nouvel impératif de production industrielle, s'est mis en place un ensemble complexe de tâches qui offrent à l'homme un emploi rémunéré. [...]
[...] Il représente une valeur économique car il est producteur de biens, de services et de richesses. De ce fait, il est un moyen de subsistance car : - il offre un emploi rémunéré (en contrepartie d'un travail effectué) - il permet de satisfaire les besoins primaires (besoins vitaux, naturels) qui permettent à l'homme d'accéder à une vie dite décente (exemple : besoins élémentaires comme boire, manger, se loger ) De plus, - il permet d'accéder à un certain confort de vie (besoins dits secondaires) - il rend la vie moins pénible, les conditions de vie meilleures Ainsi, - il évite les conséquences désastreuses et financières de l'oisiveté - il permet d'avoir un avenir serein - il permet d'être autonome : l'homme se suffit à lui-même ; il s'assume Le travail a un pouvoir libérateur. [...]
[...] Le travail permet l'accumulation des richesses (la condition même de la civilisation). Avoir un travail, c'est : - voir son pouvoir d'achat augmenter - donc, avoir accès à la société de consommation (la société de consommation crée des besoins propres aux pays industrialisés qui deviennent indispensables pour rester crédibles et intégré. Dans une société qui prône la normalité l'appartenance à des normes, avoir un travail, c'est donc devenir normal en pouvant accéder aux services et besoins que la société offre. [...]
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