Dans notre société moderne, les personnes dites ''actives'' sont amenées à travailler de nombreuses années, années qui concentrent la majeure partie de leur vie. En conséquence, on a tendance à croire qu'il est indispensable à la vie des hommes en vue du bon fonctionnement de la société ou de la communauté. Ainsi, les mérites, les vertus du travail nous sont toujours plus vantées, c'est comme cela que les individus sont amenés, pour ne pas dire poussés, à travailler toujours davantage (...)
[...] Cette proposition est confortée par les dires de Nietzsche : travail constitue la meilleure des polices”, mais elle nécessite tout de même un certain approfondissement. Comme nous le disions, le dur labeur est pénible, harassant même, et comme il occupe la majeure partie de la journée des ouvriers, il ne leur reste que peu de temps pour ''être un homme''. J'entends par là, se divertir, raisonner, philosopher, ou plus simplement aimer, rêver ou tenter de réaliser ses désirs. Désirs qui sont en conséquence triviaux : un homme épuisé ne cherchera pas, en rentrant chez lui tard le soir, à méditer sur les injustices de son pays par exemple et au moyen d'y pallier. [...]
[...] PHILOSOPHIE Explication De Texte 03/03/2008 Texte de Nieztsche sur le travail. Dans notre société moderne, les personnes dites ''actives'' sont amenées à travailler de nombreuses années, années qui concentrent la majeure partie de leur vie. En conséquence, on a tendance à croire qu'il est indispensable à la vie des hommes en vue du bon fonctionnement de la société ou de la communauté. Ainsi, les mérites, les vertus du travail nous sont toujours plus vantées, c'est comme cela que les individus sont amenés, pour ne pas dire poussés, à travailler toujours davantage. [...]
[...] Nous avons donc pu observer qu'il y a un phénomène à la fois curieux et à la fois impressionnant qui est celui de la religiosité de plus en plus accordée au dur labeur. Mais de cette bénédiction du travail pénible en découle une aliénation dont sont victimes les ouvriers, c'est à dire la majeure partie de la population, et dont profite les employeurs en s'assurant ainsi qu'aucune protestation ouvrière ne verra le jour. Mais le débat est ouvert car il semblerait que ce ne soit pas le travail qui soit à critiquer et qui aliène, mais plutôt la façon dont il est organisé . [...]
[...] C'est également de cette façon que le conçoit Nietzsche ici. Il précise en effet vise aujourd'hui sous ce nom le dur labeur du matin au tel que l'ouvrier de métallurgie cité comme exemple ci-dessus ou encore le maraîcher mais également tant d'autre, exécutant un travail pénible, physiquement intense ou profondément ennuyeux durant de longues heures. Le philosophe cible donc les apologistes et les apologies du travail pénible dans cet extrait. Mais ce qu'il semble surtout vouloir dénoncer, c'est qu'à travers ces éloges toujours plus importants du travail, c'est l'indivu même que l'on cherche à enrayer. [...]
[...] Ne permettrait-il pas à chacun de tirer fierté et gloire de la réalisation de ses actes ? Prenons comme illustration une menuiserie : un employé qui aurait le temps de faire son travail avec intérêt, sans s'épuiser à la tâche, qui pourrait prendre conscience du matériau noble qu'il travaille, de ce qu'il est et de ce qu'il va en faire, ne serait il pas fier de lui ? Ne tirerait- il pas un gloire personnelle de se dire que cette porte ouvragée, décorée et sculptée avec goût va être appréciée ? [...]
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