Traité de la nature humaine, David Hume, conscience de soi, connaissance de soi-même, perception, vérité du moi, Méditations métaphysiques, doctrine du scepticisme, évidence, identité, réflexion, philosophe grecque
Le terme de la conscience provient du latin et est composé de la préposition "cum" et du nom "scientia", se traduisant par "accompagné de savoir", c'est un sentiment plus ou moins clair de la réalité extérieure et/ou de soi-même, ce qui renvoie à la faculté naturelle de perception propre aux êtres vivants, et qu'on trouve dans l'essence. La conscience permet aussi la reconnaissance immédiate et intuitive, c'est-à-dire que sa première connaissance se tourne vers les apparences. Ainsi, la conscience permet la saisie par l'un des cinq sens permettant alors la perception. L'essai du philosophe écossais David Hume intitulé le "Traité de la nature humaine", publié au XVIIIe siècle, exprime l'idée que la conscience de soi n'est pas toujours présente, car elle peut être remplacée par notre inconscient durant certains instants. Ainsi, accepter cette philosophie revient à admettre qu'il n'est pas possible d'accéder à la vérité de notre moi.
[...] Traité de la nature humaine - David Hume (1739) - Puisque la conscience de soi est permise par la conscience, cela signifie-t-il que l'homme a toujours connaissance de lui-même ? Le terme de la conscience provient du latin et est composé de la préposition cum et du nom scientia , se traduisant par accompagné de savoir , c'est un sentiment plus ou moins clair de la réalité extérieure et/ou de soi-même, ce qui renvoie à la faculté naturelle de perception propre aux êtres vivants, et qu'on trouve dans l'essence. [...]
[...] Admettre cette philosophie serait donc d'accepter la vérité que Hume expose dans son essai. [...]
[...] Enfin, il explique ce qu'est le moi, c'est-à-dire la conscience de soi qui permet un retour sur soi-même s'appuyant fortement sur les perceptions tout en développant l'inconscient dans deux états différents où le degré de l'inconscience est minime voire inexistant, cela confirmerait sa thèse, permettant alors une certaine atteinte à la vérité. La question que Hume se pose dans ce texte est la suivante : puisque la conscience de soi est permise par la conscience, cela signifie-t-il que l'homme a toujours connaissance de lui-même ? N'y a-t-il pas, au contraire, des moments où l'inconscient est en activité ? La dénonciation d'autres philosophes Tout d'abord, dès le début de son texte, Hume met immédiatement en évidence sa non-appartenance à la théorie qu'un groupe de philosophes détient en employant l'adjectif indéfini certains . [...]
[...] Par ailleurs, puisque Hume affirme que la conscience n'est pas constante et donc immortelle après la mort, la conscience et l'esprit seraient supprimés. Donc, s'il meurt il n'existera plus, il ne ressentira rien et ne pourra, ni penser ni sentir, ni voir, ni aimer, ni haïr puisqu'il serait réduit en un parfait néant par annihilation, ce qui provient du latin nihil signifiant rien, il ne sera donc plus rien . Le néant est une notion assez controversée, ce non-être est concédé pour la première fois par Platon d'une certaine façon le non-être existe alors que d'autres philosophes c'est impossible. [...]
[...] Donc, durant les moments où nous sommes réveillés, notre vigilance de notre conscience est la plus élevée permettant une meilleure prise de conscience de notre moi, sauf si nous ne sommes pas dans un état de fatigue. Les êtres vivants sont tous constitués de perceptions, néanmoins le degré varie selon l'être ; l'homme, lui, étant constitué de diverses perceptions plus ou moins évidentes peut parfois à rencontrer des difficultés pour les déchiffrer. Ainsi ces sensations peuvent résulter de l'impression directe de nos sens, de chauds ou de froids ; de douleur ou de plaisir et de lumière ou d'ombre ou encore des sentiments d'amour ou de haine . [...]
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