Dans l'antiquité romaine, le peuple entier croyait en de multiples dieux, les honorait, leur donnait des offrandes. Ces croyances assuraient un équilibre et une cohésion dans la société, ce qui permit entre autres son expansion et sa stabilité.
Il est difficile de comprendre aujourd'hui comment ces Hommes doués de raison et intelligents pouvaient croire que des dieux décidaient de la fertilité de leur terre ou encore de leur réussite militaire. De plus, croire qu'il va faire chaud en Sibérie est-il comparable à croire qu'il va faire chaud dans les Caraïbes ?
Cependant, l'action de croire est le fait d'adhérer à une thèse sans pouvoir la prouver, les croyances ne sont, en effet, jamais entièrement fondées. C'est pourquoi il est difficile de poser un jugement sur une croyance qui n'est pas la nôtre car on ne peut croire sans être subjectif. Comment peut-on alors les trier, les classer ? Peut-on établir des critères précis de comparaison ?
[...] C'est un message séduisant, car chacun se sentirait en harmonie avec son pays, car il s'intégrerait à un groupe qui a les mêmes croyances; tout en respectant l'opinion des autres. De plus, lorsque l'on croit on ne peut pas le prouver, croire et subjectivité sont indissociables, ainsi il paraît logique que nos croyances puissent diverger suivant notre instinct, mais aussi nos préjugés Toute croyance étant irrationnelle, il paraît difficile de dire qu'une opinion est plus improbable, ridicule qu'un autre. Seule la conviction pourrait rentrer en compte. Le relativisme représente une attitude positive de tolérance à l'égard des opinions souvent divergentes des autres. [...]
[...] Bien au contraire, le relativisme s'oppose au scepticisme et se fonde sur la diversité des opinions. Chaque croyance aurait-elle donc une légitimité aussi importante ? Comment pourrait-on se permettre de juger les croyances d'une personne ou d'une autre alors que celles-ci ont une culture différente? On parle de relativisme, car il rejette toute croyance qui serait universellement valable. La pensée anthropologique de Claude Lévi-Strauss permet d'observer ce relativisme, car elle considère les différentes civilisations comme des variétés culturelles équivalentes quant à leur valeur. [...]
[...] Toutes les croyances se valent-elles? Dans l'antiquité romaine, le peuple entier croyait en de multiples dieux, les honorait, leur donnait des offrandes. Ces croyances assuraient un équilibre et une cohésion dans la société, ce qui permit entre autres son expansion et sa stabilité. Il est difficile de comprendre aujourd'hui comment ces Hommes doués de raison et intelligents pouvaient croire que des dieux décidaient de la fertilité de leur terre ou encore de leur réussite militaire. De plus, croire qu'il va faire chaud en Sibérie est-il comparable à croire qu'il va faire chaud dans les Caraïbes? [...]
[...] Cependant, si nous y réfléchissons nous nous mettons immédiatement à douter, en réalité cela n'a rien de sûr, un dérèglement de la planète et des températures pourrait modifier ce phénomène. Mais si tout le monde croit que cela se passe ainsi, cela doit être raisonnable d'y croire, car tout le monde ne peut pas se tromper en même temps. Toutes nos croyances ne reposeraient donc que sur des postulats. Pour conclure, toutes les croyances ne se valent pas, car elles n'ont pas le même degré de certitude, de rationalité. Cependant, le relativisme permet de s'ouvrir au monde et d'accepter qu'il n'existe pas de pensée unique. [...]
[...] On pourrait donc déterminer des niveaux de croyance qui correspondraient à des degrés de vérité. L'adhésion à des prévisions météorologiques n'est pas d'une certitude parfaite, car son fondement n'a pas la solidité d'une loi mathématique ou logique. Il existe une probabilité plus ou moins forte que la météo se trompe, ainsi, la certitude de cette croyance n'est que relative. Lorsqu'une opinion a un risque d'erreur, mais qu'elle n'est pas fantaisiste ou infondée, Platon parle d'opinion raisonnable». Par contre, la croyance en la véracité de la date exacte de notre naissance repose sur une confiance que l'on a envers ses parents, l'administration. [...]
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