Tout a-t-il un sens, vérités, raison, Nihil, Leibniz, Kant soutient, La Critique de la raison pure, Gadamer, intersubjectivité, Angelius Silesius
Le présupposé du philosophe est que tout doit pouvoir s'expliquer. Trouver le sens de quelque chose c'est comprendre. Or, le sens a deux significations : la finalité d'une chose, sa raison d'être qu'on découvre en connaissant sa direction. C'est également le lien entre nous et le monde, parce que parler de sens revient à parler de l'homme. Ce dernier est doué de la faculté de raison qui nous donne le sens, car la raison rend compte des choses, les explique. Elle cherche la raison des faits, leur raison d'être. Ce qui signifie que la faculté de raison se confond avec son objet : la raison, c'est-à-dire la faculté même, cherche la raison soit l'objet.
[...] Les valeurs qu'il lui accorde sont parfois contradictoires. On retrouve ici l'idée de Heidegger avec la centrale électrique et le fleuve du Rhin. Ce dernier n'est plus vu comme un fleuve, sa raison première qui ne tend vers rien d'autre que lui-même, comme la rose qui fleurit parce qu'elle est rose, est détourné pour produire de l'électricité. Le fleuve coule donc pour produire de l'électricité. Le fleuve est le parce que et la production d'électricité le pourquoi. L'homme lui a donné du sens pour que la raison puisse rendre compte de la raison, car jusque-là, elle lui échappait. [...]
[...] On veut absolument donner un sens à ce qui n'en a pas forcément. Ainsi Nietzsche disait les choses puissent avoir une nature en soi, indépendamment de l'interprétation et de la subjectivité, c'est une hypothèse parfaitement oiseuse ». Il est vrai que l'homme par l'interprétation donne du sens au monde, mais Nietzsche oublie que toutes les choses ont un attribut universel : leurs manières dont elles sont et qui n'exigent pas qu'elles fassent spécialement attention à elles-mêmes, à tout ce qui les détermine et les fonde. [...]
[...] Tout a-t-il un sens ? Introduction Le présupposé du philosophe est que tout doit pouvoir s'expliquer. Trouver le sens de quelque chose c'est comprendre. Or, le sens a deux significations : la finalité d'une chose, sa raison d'être qu'on découvre en connaissant sa direction. C'est également le lien entre nous et le monde, parce que parler de sens revient à parler de l'homme. Ce dernier est doué de la faculté de raison qui nous donne le sens, car la raison rend compte des choses, les explique. [...]
[...] Heidegger ajoute un reddere rationem de l'homme à ces vers. Heidegger peut avoir mieux compris le texte que Silesius lui-même puisque l'auteur ne peut connaître les mécanismes sous-jacents qui ont contribué à l'écriture du texte. Heidegger lui, en interprétant, rend compte de ces mécanismes. Le sens qu'il donne au texte prend en compte ces mécanismes. Ce qui revient à dire que l'interprète peut mieux comprendre l'auteur qu'il ne s'est compris lui-même selon l'idée de Schleiermacher. De la sorte, cela veut dire que l'homme lui-même ne peut se comprendre intégralement et s'ils décident de penser que ses actions sont vaines, son existence même perd son sens. [...]
[...] La recherche du savoir est un besoin pour lui. Mais est-il sensé de chercher un sens à Seuls le vérifiable et l'intelligible ont un sens, le reste est absurde. Or chercher du sens à l'absurde, c'est simplement absurde et insensé. L'homme dans sa recherche du sens tombe lui- même dans l'absurdité qu'il fuyait en cherchant du sens au monde. De même, chercher du sens, c'est donner une finalité à quelques phénomènes pour les intégrer dans le plan d'une intention directrice, Dieu pour certains, la nature pour d'autres. [...]
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