Depuis le milieu du XXème siècle, le tourisme a évolué, il a changé en nombre et en forme. Quatre documents nous présentent cette évolution. Le premier est un extrait de La Mondialisation, de Phillippe Moreau-Defarges, intitulé "Que sais-je ?" ; le second est un article d'Elsa Margo-Amari, intitulé "Le tourisme responsable, mode d'emploi", paru dans Nouvelles clés. Le troisième article, lui, est tiré de Télérama, conçu par Catherine Wolf, il est paru le 21 juin 2006 et a pour titre "Le tourisme équitable et solidaire : alternative ou stratégie de marketing ?". Enfin, le dernier document est un extrait de l'article de Véronique Smée "Havas et Care s'associent pour développer le tourisme responsable" tiré de Novethic (2003).
A la lumière de ces documents, nous examinerons comment le tourisme de masse a fait naître une idéologie nouvelle : le tourisme équitable ; puis dans un second temps, nous verrons comment les Etats, entreprises et associations s'investissent pour passer de l'idéologie au concret (...)
[...] Désormais, comme nous le montre l'Organisation mondiale du Tourisme, la situation n'est plus la même, la protection de l'environnement pour un développement durable doit être au cœur de toutes nos préoccupations. Le mexicain Héctor Ceballos-Lascuràin, actuel directeur de la Commission Européenne de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature, nous disait : il faut "ne laisser derrière soi que des empreintes de pieds . Telle est l'idée de d'écotourisme, c'est-à-dire l'art de voyager en ayant pour idée maîtresse la rencontre de l'autre, la compréhension, et le respect de son mode de vie . on essaie de rendre le touriste responsable. [...]
[...] Laurent Sauveur, responsable du mécénat et des partenariats chez Care, déclare que après avoir analysé les motivations du groupe et leur adéquation avec notre activité de solidarité, nous avons estimé que ce type de collaboration pouvait avoir un réel impact sur les pays et les populations bénéficiaires de notre soutien ».L'idée est, comme l'explique Karen Bossard, directrice du développement chez Havas Voyages, de s'impliquer davantage. Le mouvement de tourisme équitable et solidaire convie alors de plus en plus d'individus. En effet, selon l'Union Nationale des Associations de Tourisme et de plein air, en des personnes interviewé annoncent avoir entende parler de cette nouvelle forme de tourisme, et deux tiers d'entre elles s'affirment intéressés par l'idée, et se disent même très intéressés. [...]
[...] II- Des actions en faveur d'un tourisme équitable. Officiellement . De cette nouvelle idéologie s'affirment de multiples chartes et pratiques éthiques en faveur d'un développement durable. Une association dénommée Tourism for Development, créée en 1998, instaure une règle selon laquelle chaque hôtel bénéficiant de touristes doit verser un dollar par nuit à un projet de développement local mené à proximité. Des opérateurs déjà promouvant cette idée tels que Fnac voyages ou voyageurs du monde labellisent certains de ces séjours. Cette règle a déjà pu permettre à des villages de se développer considérablement. [...]
[...] TFD France. Bien que très souvent ces actions honorables constituent un moyen de verser une obole a des ONG ou de sensibiliser le personnel au développement durable, d'autres se sont seulement contenter d'une signature au bas de la charte d'éthique. CONCLUSION En conclusion, nous pouvons remarquer une incroyable évolution face au tourisme. En effet, tandis qu'entre 1950 à 1990 celui-ci a été multiplié par 14, en 1980 une idéologie nouvelle s'affirme, aboutissant en 1999 sur l'officialisation d'un mouvement de tourisme équitable à travers un code mondial d'éthique du tourisme. [...]
[...] Le tout était de faire du commerce, pas de l'assistance Toutefois, le tourisme n'a pas que des bienfaits. En effet, on se rend vite compte que celui-ci cause alors des dégâts environnementaux pour les lieux d'attraction, on trouve davantage de pollution, les ressources naturelles sont ruinées, les lieux sont défigurés, les populations locales sont exploitées, parfois même sexuellement, et c'est alors que ces personnes, ces lieux perdent toute identité culturelle. Aussi, bien souvent, les bénéfices financiers sont pour les pays riches des visiteurs plutôt qu'aux pays pauvres des visités . [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture