Tocqueville, un sociologue, dans son oeuvre De la démocratie en Amérique imagine et s'interroge sur ce que la démocratie pourrait laisser comme liberté suffisante à l'émergence de nouveaux despotes. Ainsi l'égalité et l'équité sont utiles aux hommes mais l'émergence du capitalisme notamment en Amérique va conduire à l'assujettissement des citoyens d'une certaine manière et cela grâce à la justice (...)
[...] Mais qu'elle peut également permettre à une nouvelle forme de despotisme d'apparaître, puisqu'elle est protégée et conforme aux lois mais également revendiquée par les hommes. La démocratie assujettit la population d'une certaine manière, les conditionnant presque jusque dans leurs pensées. Elle n'est donc pas parfaite et nécessite d'être constamment revue et améliorée. Les hommes ne sont pas parfaits, la démocratie ne peut l'être également. Tocqueville nous dit que plus il y a d'égalité moins il y a de liberté. [...]
[...] Si l'égalité des conditions de vie est le but de la démocratie alors le pouvoir démocratique se doit de l'assurer. Mais ceci peut permettre au despotisme de s'installer et ainsi prendre racine. Ne vous occupez de rien, je m'occupe de tous Ce pouvoir est maternel et non paternel il ne conduit pas à l'autonomie. Et ce pouvoir est souhaité puisque si les hommes se trouvaient en pleine possession de leur liberté, de leur penser, ils demanderaient ce despotisme. C'est pourquoi le libre-arbitre n'est pas nécessaire, cette faculté de décider par soi-même n'est pas véritablement valorisée puisque tout est déjà organisé. [...]
[...] TOCQUEVILLE, De la démocratie en Amérique, livre II, chap. VI, Quelle espèce de despotisme les nations démocratiques ont à craindre Commentaire : Tocqueville, un sociologue, dans son œuvre de la démocratie en Amérique imagine et s'interroge sur ce que la démocratie pourrait laisser comme liberté suffisante à l‘émergence de nouveaux despotes. Ainsi l'égalité et l'équité sont utiles aux hommes mais l'émergence du capitalisme notamment en Amérique va conduire à l'assujettissement des citoyens d'une certaine manière et cela grâce à la justice. [...]
[...] Ces citoyens sont d'une certaine manière pervertis, ils sont égaux car ils ont les même besoins, les même demandes mais également la même justice. L'égalité est un principe démocratique légitime qui est fortement revendiqué. Tous ceci fait que les hommes sont prévisibles et influençables, donc vulnérables je vois une foule innombrable d'hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux- mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs, dont ils emplissent leur âme. Puis il en vient à expliquer que si les hommes vivent ensemble, en communauté, lorsqu'ils sont retirés de ce groupe leur sentiment égoïste ressort. [...]
[...] En effet le pouvoir politique se présente comme le père des hommes. Tocqueville fait une critique du pouvoir politique qui se croit au-dessus de tout, avec la métaphore de la population vue comme un enfant qui est dirigé par la justice, dite majeur. La justice est vantée car elle est écrite, claire et précise, elle prend en compte de nombreux cas et possibilités. De plus il est impossible de la contester, la justice détient donc le pouvoir absolu. Elle est également le fruit des hommes. [...]
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