Tire-t-on son humanité de sa culture ?

Thèmes abordés

Humanité, culture, productions artificielles, imperfections de la nature, animalité, conflits, religion, connaissances, technique, savoir-faire, perfectionnement, Henri Bergson

Résumé du document

La culture peut se définir comme un ensemble de productions artificielles conçu par l'homme pour transformer ou corriger les imperfections de la nature. Ainsi, elle introduit une transformation par rapport à ce qu'est l'homme de manière innée, à l'origine, comme individu ou comme espèce. Mais est-ce la culture qui différencie l'homme de l'animal ? Est-ce par la culture que l'homme tire son humanité ?

Extraits

[...] Ainsi, par naissance, l'homme tire son humanité, avant même que la culture fasse son œuvre. De plus, la culture est un besoin pour l'homme. L'homme est incapable de survivre dans la nature sans avoir des outils ou des connaissances. Ainsi, la culture est d'abord quelque chose de naturel chez l'homme dans le sens où elle lui permet de survivre. Par exemple, les animaux, qui eux sont du côté de la nature, possèdent des techniques et des capacités pour chasser. De ce fait, l'homme pour chasser a la capacité de se fabriquer des outils. [...]

[...] On a vu que la nature est impuissante à nous humaniser, et que l'homme se différencie des animaux grâce à sa culture. L'homme transmet ses connaissances et son savoir-faire, ce qui est la marque du progrès. Tandis que les animaux construisent de manière innée toujours la même chose. Mais n'est-il pas humain de nature dès sa naissance ? L'homme ne tire pas son humanité de sa culture Cependant, l'homme est de nature un humain. En effet, l'homme est génétiquement, biologiquement, et scientifiquement humain. [...]

[...] L'homme tire son humanité de sa culture Tout d'abord, sans la culture, l'homme n'acquiert pas son humanité. En effet, nous pouvons prendre l'exemple des enfants sauvages comme Marie Angélique Le Blanc qui a vécu 10 ans dans la forêt à partir de l'âge de 5 ans, où elle y a notamment développé des capacités animales. Ainsi, par opposition à l'humanité, les enfants sauvages sont à l'état de nature. Cela démontre que la nature est impuissante à nous humaniser parce que l'homme n'est pas qu'un simple être naturel, et il a besoin d'acquis pour être humain. [...]

[...] Pour conclure, l'homme est génétiquement humain dès sa naissance, et il a besoin de la culture pour assurer sa survie dans la nature. La culture peut être vue comme un processus naturel chez l'homme, car il en a besoin pour survivre. Mais le 20e siècle a été l'un des plus meurtriers que l'homme est connu. Il arrive que l'on puisse dire que l'homme est inhumain . La culture ne déshumanise-t-elle pas l'homme ? La culture peut au contraire déshumaniser l'homme Enfin, il arrive que la culture déshumanise l'humain. [...]

[...] Tire-t-on son humanité de sa culture ? La culture peut se définir comme un ensemble de productions artificielles conçu par l'homme pour transformer ou corriger les imperfections de la nature. Ainsi, elle introduit une transformation par rapport à ce qu'est l'homme de manière innée, à l'origine, comme individu ou comme espèce. Mais est-ce la culture qui différencie l'homme de l'animal ? Est-ce par la culture que l'homme tire son humanité ? Par opposition à l'animalité qui désigne les caractéristiques communes à l'ensemble des espèces animales dont l'homme fait partie, l'humanité est l'ensemble des caractéristiques spécifiques au genre humain. [...]