Explication de la thèse d'Henri Tincq en répondant à la problèmatique suivante :
[...] On risque de perdre ses libertés, et risquer le retour au traditionalisme. De plus, l'essor de la religion peut faire en sorte que la religion prenne le pas sur la démocratie, et aboutir à un Etat clérical, religieux alors que la religion ne doit pas se situer au dessus de la démocratie, mais servir comme un relais de la démocratie. *La religion sert de prétexte : Le président américain ouvre chaque réunion de son cabinet par une prière et sa foi se répercute sur son programme politique de «conservatisme généreux», qui met les organisations caritatives religieuses au premier plan. [...]
[...] Quand le Conseil national a soutenu la position du gouvernement français en faveur du processus entamé par les inspecteurs désignés par les Nations unis, il a simplement fait part d'une conviction qui lui semblait raisonnable et conforme au droit. Le Dieu n'est pas le serviteur de nos désirs de puissance comme peuvent l'être les idoles forgées à notre image. Chacun est appelé à l'exercice de sa responsabilité au coeur du monde et de la condition humaine qu'il faut assumer pleinement. [...]
[...] Si elle semble tolérée par la majorité de ses compatriotes, la foi très publique de George W. Bush passe beaucoup plus mal à l'étranger. George W. Bush laisse également transparaître une vision très manichéenne du monde. Le journaliste Bob Woodward rappelle, dans son livre Bush en guerre, les propos du président lors de l'office religieux à la cathédrale de Washington à la mémoire des victimes des attentats du 11 septembre 2001 contre le World Trade Center et le Pentagone : responsabilité devant l'Histoire est claire. [...]
[...] Le Dieu n'est pas un prétexte au désir de puissance et de gloire dont nous rêvons pour nous- mêmes, mais un symbole d'humilité. CONCLUSION : La religion dans sa forme la plus orthodoxe, fondamentaliste, peut être un danger pour la démocratie. Mais les croyances religieuses ne sont pourtant pas à bénir, et peuvent servir la démocratie. Ainsi le véritable danger n'est pas la religion mais le détournement des écritures Saintes afin de justifier une attitude, en tout cas aux profits d'idéaux parfois contraire aux thèses religieuses initiales. [...]
[...] On assiste à une sorte de populisme religieux où chacun devient le défenseur acharné de sa religion. Dieu est vu aux USA comme un sauveur providentiel. Ainsi, aujourd'hui, les orthodoxies sont réaffirmées et servent de justification à certains actes (Guerre en Irak, Terrorisme). Heureusement, au niveau des populations, ce nouveau messianisme a échoué, les populations ne se sont pas trop laissées influencer, puisque la mobilisation de part et d'autre du conflit Irakien reste faible. La démocratie peut-elle s'accommoder d'un véritable fondamentalisme religieux ? [...]
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