Le désir, terme commun et pourtant si ambigu, résonne d'un manque, d'une envie à satisfaire, qui ne prend sens que dans le chemin parcouru avant celui-ci, car en effet une fois ce désir accompli, l'homme part à la conquête d'un nouveau désir.
Cependant, tout désir ne mérite pas d'être satisfait et beaucoup d'entre eux sont maîtrisés par le sujet qui les a fait naître, car de toute façon l'homme est « une éternelle machine » à désirer. Depuis Platon à nos jours, les philosophes les plus connus tels que Spinoza, Epicure, Epictète, Platon, Kant et Sartre ont débattu dans leurs oeuvres de cette sensation de désir (...)
[...] Ce sujet, nous pose un problème quant-à la reconnaissance et à la maîtrise des désirs chez l'homme. Ici, l'homme désigne bien évidemment l'être humain de sexe masculin ou féminin, animé de désirs dont ceux-ci sont l'essence même de l'humanité. Ces désirs, il faut remarquer que le mot désir comprend un témoignant d'un pluriel et que par conséquent, l'homme est animé de multiples désirs dont certains ne seront peut-être jamais assouvit, peuvent être l'image même d'un manque, d'une envie insatisfaite ou d'un acte encore inaccompli dont cet être est habité. [...]
[...] Mais on connaît son destin, il est tué à la fin de l'œuvre comme une punition à cette vie menée. L'homme, si fragile, peut-il raisonner sur ses désirs et les maîtriser. Dans la société de consommation actuelle dans laquelle nous vivons, ses désirs sont à chaque instant sollicités et comme l'homme a besoin de cette reconnaissance envers l'autre, ses désirs sont souvent plus fort que la raison. Mais les désirs matériels ne peuvent pas être toujours satisfait car làplupart du temps ils se heurtent à des contraintes financières. [...]
[...] Car son désir le pousse au matérialisme qui lui même le repousse au désir et ce sans fin car l'homme est une machine à désirer tel le tonneau des Danaïdes. Pour conclure, on peut dire que l'homme se condamne lui même au malheur car il est l'artisan de son désir matériel. IV La Conclusion. L'homme malgré que ses désirs soit nombreux, est capable de les maîtriser par une identification et un classement de chacun. C'est ainsi que l'homme, opère déjà lui même une classification des désirs tel le décrivait Epicure : désirs naturels et nécessaires, désirs naturels et non-nécessaires et désirs non-naturels et non-nécessaires. [...]
[...] La troisième catégorie est les désirs non-naturels et non-nécessaires dont tout homme peut se priver. Il existe bien une possibilité quant-à la maîtrise des désirs, sauf pour les désirs naturels et nécessaires, car tout homme peut vivre sans le luxe et la richesse, c'est pourquoi Epictète renonce à la matérialisation source de désirs constants produits par la multiplicité des offres. Cette maîtrise doit absolument être effectuée par le sujet afin de ne pas tomber dans le malheur, c'est l'exemple type du tonneau des Danaïdes de Platon où des femmes sont condamnées à remplir un tonneau percé. [...]
[...] Pourtant, Epicure et les Stoïciens le disent bien, il ne faut pas tomber dans l'excès. C'est ainsi que l'homme est une machine à désirer mais capable de raisonner et de maîtriser ses désirs. Pourquoi chaque homme n'a-t-il pas la même conception de la maîtrise de ses désirs ? [...]
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