Les romains appréciaient les spectacles, ainsi des représentations de tous genres ont été données dans quatre types de structures construites : les amphithéâtres, les cirques, les théâtres et les odéons. Celles-ci se multiplient à travers l'empire à partir du Ier siècle après Jésus-Christ. Cet exposé traitera précisément des théâtres et odéons du monde romain, tout spécialement dans la sphère gallo-romaine, à l'époque impériale (...)
[...] Par exemple, les grecs utilisent des versants de collines ou montagnes pour adosser les structures ; les romains ont davantage utilisé des substructions maçonnées pour les édifications en terrain plat. Les premiers théâtres de Narbonnaise reprennent largement les schémas italiens, puis, peu à peu, s'est effectuée une adaptation gauloise. II.1. Espaces réservés aux spectateurs L'espace semi-circulaire, au centre du théâtre, entre la scène et les gradins s'appelle l'orchestra. Son diamètre, prolongé en ligne droite, fournit l'alignement des entrées latérales, qui se font donc face. Ces dernières se nomment les parodoi. [...]
[...] L'orchestra ne sert plus, contrairement à l'orchestra grecque, aux musiciens et au chœur. Les gradins autour de l'orchestra, réservés aux spectateurs, s'appellent la cavea. Celle-ci est composée d'un certain nombre de rangées semi-circulaires de sièges, formées par de hautes marches (gradus). Les ouvertures débouchant dans la cavea et permettant l'accès aux gradins sont les vomitoria. Chaque vomitoire correspondait avec un ou plusieurs escaliers (scalea) communiquant avec l'extérieur. Ainsi, toute la foule sort presque en même temps, sans encombrement. La cavea repose sur des substructions en galeries voûtées et ces espaces de circulation étaient réglés pour gérer les mouvements de foule. [...]
[...] Enfin, le mime et le pantomime sont fréquemment joués à Rome. Les masques des acteurs comprennent une ouverture pour la bouche qui fait office de porte-voix. Aucun masque n'a été trouvé lors de fouilles archéologiques, mais leurs représentations sur des fresques ou des mosaïques, voir sculptés (dans le domaine funéraire notamment) donne une bonne idée de leurs formes et décors. Les originaux étaient sans doute façonnés en matériaux périssables. III.2. Les spectateurs Les sièges temporaires sont apparus lors des Jeux Plébéiens de 200 avant J.-C., puis, en 195 avant J.-C., les sièges sont séparés entre les sénateurs et le peuple. [...]
[...] Ces édifices sont des symboles prégnants de la romanisation et un facteur déterminant d'intégration des populations aux monde et valeur romains. Bibliographie - Le théâtre antique et ses spectacles, Actes du colloque Spectacula 2 (1989), Musée Archéologique H. Prades, Lattes p. - Les amphithéâtres de la Gaule, Dossier d'Archéologie - Les théâtres de la Gaule romaine, Dossier d'Archéologie - GROS, P., L'architecture romaine, tome 1 : les monuments publics, Paris, Editions Picard, 2001. [...]
[...] Différences entre les théâtres grec, romain et gallo-romain Le plan présenté, qui dérive de la forme grecque, est typiquement romain. On le retrouve également en Narbonnaise ou à Lyon. Parallèlement, le plan a été réadapté en Gaule du Nord. Dans le théâtre grec, la conque des gradins, adossée à la colline, forme un arc de cercle outrepassé, non lié à la scène. L'espace scénique est peu développé et l'orchestra prépondérant. L'édifice est ouvert vers l'extérieur et prend généralement appui sur des reliefs naturels. [...]
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