Le temps est constitué du passé, du présent et de l'avenir ; on ne cesse de se situer dans ces trois dimensions. Le problème, c'est que le passé n'est plus, l'avenir n'est pas encore, il n'y a donc que le présent qui existe. Or d'un point de vue objectif (temps = montre), il n'y a pas de temps présent car on peut toujours diviser les secondes. Le présent est donc au temps ce que le point mathématique est à l'espace. Donc le présent n'a pas de consistance (...)
[...] Chez les modernes (XVIIe) on distingue temps et éternité, on pense que Dieu crée l'univers mais n'est pas soumis au temps Qu'est-ce que le temps ? Certains vont nier l'existence du temps, sa réalité objective. C'est le cas de Kant qui pensait que toutes nos perceptions aboutissent en nous dans une sorte de réceptacle qu'il appelle la sensibilité. Cette sensibilité comprend deux formes a priori. Nous naissons avec et ce sont des sortes de filtres : L'espace et Le temps. [...]
[...] Le temps à donc des effets sur le physique, dans L'Ennemi de Baudelaire, le temps est la cause du manque d'inspiration et des pertes intellectuelles puis dans Verlaine, Le Colloque sentimental, ont voit que les sentiments ne résistent pas au temps qui passe. Pour le philosophe Pascal, l'homme a du mal à se situer, le seul temps qui nous appartienne est le présent, seulement nous sommes bloqués car nous l'utilisons pour se souvenir du passé il arrive à ce moment deux possibilité, soit ce passé est heureux donc nous sommes nostalgiques, soit ce passé est malheureux donc nous éprouvons du remord, dans tous les cas ce n'est pas agréable. [...]
[...] Une fois que les informations ont reçu cette première structure spatio-temporelle, elles vont être restructurées par les catégories de l'entendement qui sont innées : Quantité Qualité Relation Modalité - Unité - Réalité - Substance/Accident - Possibilité/Impossibilité - Pluralité - Négation - Causalité - Existence/ Non existence - Totalité - Limitation - Communauté - Nécessité / Contingence Toutes les théories du temps vont être réfutées par Bergson, car selon lui le concept de temps que nous utilisions, trahissait la réalité du temps, car ce concept de temps est spatialisé. On se représente le temps comme un milieu homogène, c'est-à-dire constitué d'instants ou de parties égales les unes aux autres (mois, jours, heures, secondes). Mais cette mesure peut varier d'une société à l'autre, mais aussi au sein d'une même société. (Ex : une heure civile : 60 min est différente d'une heure scolaire: 55 min). [...]
[...] La distinction entre temps et éternité Le temps est apparu avec l'univers, les métaphysiciens ont coutume de distinguer ce temps, qui est celui de l'existence, de l'éternité, qui serait la dimension de la divinité. Cette distinction est présente, surtout dans l'explication de Platon sur le monde intelligible et le monde sensible, ce dernier étant soumis au temps et le monde intelligible qui existe mais qui n'est pas soumis au temps qui passe, il est dans ce que l'on appelle l'éternité immobile. [...]
[...] Le temps est mesuré par un espace parcouru homogène (le cadran d'une montre). On en déduit donc à tord que le temps, ainsi mesuré est lui-même homogène. La confusion vient du fait qu'on mesure le temps par un espace parcouru, qui est divisible (la terre qui tourne sur son axe et autour du soleil) ce qui nous amène à croire que le temps l'est également. Selon Bergson, le premier à avoir trouvé cela est Zénon d'Elée (présocratique) qui a été tourné en dérision, car il pensait que le mouvement n'existait pas, or Bergson comprit ce qu'il voulait dire : Si l'on se représente le temps comme un milieu homogène, alors nous devons en conclure l'absurde négation du mouvement. [...]
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