Dans la société actuelle, on dit bien souvent « ne pas avoir le temps » de faire quelque chose. Nous pourrions consacrer ce temps à différentes activités, mais nous sommes contraints à accomplir une certaine somme de travail pour la société. Mais c'est surtout parce que le temps nous est compté, car nous sommes mortels. Le temps s'abat sur nous, on ne peut l'arrêter ou revenir dans le passé, il nous emporte vers la mort sans que nous puissions y faire quelque chose. Cependant nous pouvons gérer notre temps, l'organiser comme on le souhaite.
[...] Il peut par contre être maître de ses actes et de sa façon de les gérer. Selon Augustin , il n'y a ni passé ni futur, mais seulement du présent , les actions faites sont effacées et celles du futur impossible ont anticipé donc l'homme doit profiter de chaque instant puisqu'ils sont éphémères. Selon moi il existe deux façons de vivre sa vie, vivre une vie en se voilant la face. C'est a dire vivre tout en essayant d'éviter les creux pour ne pas ce rappeler que le temps nous entraîne vers la mort, essayer de luter contre le temps. [...]
[...] L'homme du regret voudrait éterniser un passé disparu, et dès lors risque de ne plus faire attention au présent; il ne vit plus au rythme du monde, il laisse passer toutes les occasions de joie. L'homme du remords. Lui, voudrait détruire, anéantir, il voudrait que ce qui fut n'ait pas été, mais au lieu d'aller de l'avant, au lieu de te délivrer du passé, voilà justement qu'il le prolonge et s'y engloutit. L'avenir, quant a lui n'offre aucune résistance et nous pouvons le modeler a notre guise, mais en rêve seulement, et le décalage que nous constatons entre le rêve et la réalité nous fait douloureusement sentir à quel point nous sommes impuissants. [...]
[...] L'homme ne peut rien changer à ça et doit assumer ses actes, car il ne pourra plus les modifier. Selon Pascal l'homme se divertit pour oublier que son temps de vie est limité, il se détourne d'une réalité déplaisante. Comme pour oublier que le temps passe et le rapproche de sa fin. Un homme sans divertissement sent alors son impuissance son abandon sa dépendance. Il ne peut faire face à ce néant, car ce vide c'est la mort. Donc pour luter contre ce vide l'homme comble son temps d'activités diverses, pour oublier sa condition de mortel. [...]
[...] Il a donc spatialisé le temps, il l'a découpé en minutes, heures, années et siècles. Car même s'il ne peut échapper à son écoulement, il peut néanmoins le contrôler. De plus, bien qu'un retour dans le passé soit impossible, l'homme a la capacité d'enregistrer énormément de souvenirs grâce à sa mémoire, et peut se référer à ses souvenirs quand il le souhaite, pour revivre mentalement ces moments passés. C'est là ses seuls pouvoirs sur le temps, car quoi qu'il fasse le temps passe. [...]
[...] Le temps est-il la marque de notre impuissance ? Dans la société actuelle, on dit bien souvent ne pas avoir le temps de faire quelque chose. Nous pourrions consacrer ce temps à différentes activités, mais nous sommes contraints à accomplir une certaine somme de travail pour la société. Mais c'est surtout parce que le temps nous est compté, car nous sommes mortels. Le temps s'abat sur nous, on ne peut l'arrêter ou revenir dans le passé, il nous emporte vers la mort sans que nous puissions y faire quelque chose. [...]
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